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La Loire, source d’inspiration pour les architectes en herbe

Actualités Publié le 13 juillet 2021

Chaque année, une cinquantaine d’étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes, ceux de la filière classique et ceux de la filière architecture navale, se retrouvent autour d’un projet mêlant l’aquatique au terrestre, avec la Loire pour muse.

Chaque année, des étudiants de l’ENSA imaginent des projets mêlant l’aquatique au terrestre, avec la Loire pour muse. Avec des résultats inspirants, comme cette piscine à la pointe de l’île de Nantes. © ENSA
Chaque année, des étudiants de l’ENSA imaginent des projets mêlant l’aquatique au terrestre, avec la Loire pour muse. Avec des résultats inspirants, comme cette piscine à la pointe de l’île de Nantes. © ENSA

Une passerelle flottante devant le stade Marcel-Saupin, une salle de concert-bulle à Trentemoult, des alcôves le long du quai Wilson… Les idées présentées par les étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes (ENSA) fusent et sont loin d’être totalement farfelues !

« Cette année encore, je suis épaté par les productions très pertinentes présentées par nos élèves. Les rendus fonctionnent bien et font appel à l’imaginaire, à la poésie des lieux », témoigne Gwendal Jaffry, maître de conférence intervenant dans le cursus Architecture navale. « Être au bord de l’eau, ça nous dépasse et bouleverse notre état d’esprit. L’eau, vivante, incite les étudiants à travailler sur des approches sensibles et poétiques », complète André Herskovits, maître de conférence intervenant à l’ENSA.

Parmi les projets qui ont retenu l'attention cette année : cette bulle à facettes s'ouvrant pour créer une scène ouverte flottante. © ENSA
Parmi les projets qui ont retenu l'attention cette année : cette bulle à facettes s'ouvrant pour créer une scène ouverte flottante. © ENSA

50 étudiants cogitent pendant 4 mois

« Chaque année, les étudiants s’emparent de la thématique proposée. Depuis quelques années, nous avons resserré le périmètre à l’échelle locale pour toucher des lieux en lien avec l’estuaire. Les étudiants préfèrent travailler sur des sites de proximité. C’est plus parlant pour eux et plus simple pour les visites de terrains », poursuit André Herskovits. 50 étudiants, répartis en six groupes, ont donc planché pendant quatre mois sur la thématique : « usages récréatifs, détente, tourisme de proximité sur la Loire ». Avec des résultats inspirants.

Le coup de cœur du jury, c’est l’idée d’une passerelle flottante devant le stade Marcel-Saupin, pour en faire un lieu de détente, de rencontre, de contemplation… Un projet imaginé par Louis Savary, Muhammad Munsoor, Hugo Dubois, Gabriel Sorais, Andréa Palladino, Pierre Le Claire, Cécile Crochat, Amaury Grisard et Christophe Lhuissier.

Utiliser les voûtes du quai Wilson pour en faire des alcôves de calme et de fraîcheur. Une idée de Mélanie Pauette, Mathilde Olivares, Andolenko Mohea, Martin Duclo, Mathieu Idrovo et Alexis Brard. © ENSA
Utiliser les voûtes du quai Wilson pour en faire des alcôves de calme et de fraîcheur. Une idée de Mélanie Pauette, Mathilde Olivares, Andolenko Mohea, Martin Duclo, Mathieu Idrovo et Alexis Brard. © ENSA

Deux autres projets ont aussi retenu l’attention de l’équipe enseignante. Comme l’idée d’utiliser les voûtes existantes le long du quai Wilson, à fleur d’eau, pour en faire des alcôves de calme et de fraîcheur (groupe projet : Mélanie Pauette, Mathilde Olivares, Andolenko Mohea, Martin Duclo, Mathieu Idrovo et Alexis Brard). Ou encore celle de créer une bulle à facettes qui s’ouvrirait pour créer une scène ouverte flottante, pratique et esthétique (Christophe Lhuissier, Malo Bellec, Louis Bonin, Philippine Sentenac, Chloë Roussineau, Corentin Le Méhauté, Lucas David et Thomas Poullaoued-Gonidec).

Les autres groupes ont également imaginé une piscine à la pointe de l’île de Nantes, un bar à aubes à Trentemoult ou encore un village flottant en bord de Loire. « Si ces projets n’ont pas vocation à être réalisés un jour, ils contribuent à inspirer, à lancer des débats, à être source d’échanges », conclut Gwendal Jaffry.