« Dès que quelque chose me concerne, je m’engage. Toujours pour plus d’égalité et de justice sociale. » Tout a commencé en 1968 pour l’accès à la contraception et à l’avortement. Puis racisme, violences conjugales, droits des homosexuels, handicap, droit d’asile… appartenant à la gauche radicale, syndiquée, elle fonde des permanences d’accueil, des associations, s’investit dans d’autres.
Elle agit dans son travail en tant qu’inspectrice d’académie, devient conseillère municipale en charge du droit des femmes à Nantes entre 2001 et 2014, avec le même leitmotiv. « Dénoncer pour essayer de bouger les lois tout en étant en solidarité effective avec les personnes. »
À 72 ans, elle essaie de passer le relais à de plus jeunes femmes. « Elles ont une façon de faire différente, sont moins donneuses de leçon que nous. »
Les combats ne sont plus les mêmes, beaucoup ont été gagnés, pourtant il en reste encore. « Les violences faites aux femmes, cela fait 40 ans qu’on en parle. »