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Culture scientifique et technique : pourquoi Nantes se fixe un cap

ActualitésPublié le 01 février 2024

Depuis 2022, une « feuille de route métropolitaine de la culture scientifique, technique et industrielle » (CSTI) s’écrit en lien avec des acteurs du territoire. Explications.

Le premier festival d’astronomie de la métropole, De la Terre aux Étoiles, a été porté par quatre acteurs du territoire œuvrant dans le champ de la CSTI : le Planétarium, le laboratoire de planétologie et géosciences de Nantes Université – CNRS, l’association Méridienne et la Société d’astronomie de Nantes © Loïc Gatteau.
Le premier festival d’astronomie de la métropole, De la Terre aux Étoiles, a été porté par quatre acteurs du territoire œuvrant dans le champ de la CSTI : le Planétarium, le laboratoire de planétologie et géosciences de Nantes Université – CNRS, l’association Méridienne et la Société d’astronomie de Nantes © Loïc Gatteau.

Parce que la CSTI est plus que jamais nécessaire

La culture scientifique, technique et industrielle ? « Sous ce vocable aride, c’est une réponse à bas bruit, mais néanmoins très profonde aux grandes crises de notre temps », explique Aziliz Gouez, conseillère municipale et vice-présidente de Nantes Métropole en charge de la CSTI, qui plaide pour « le questionnement, la capacité à exercer un jugement, le doute méthodique… ». Des exemples ? « Pour comprendre la crise écologique, il faut être capable de se situer sur le temps long ; pour ce qui est de la crise démocratique, on assiste aux manipulations de l’information, à la propagation sur les réseaux sociaux d’une véritable culture de la calomnie... » La pandémie de Covid 19 a aussi rappelé combien il était nécessaire d’outiller les citoyens pour protéger leur libre arbitre, leur capacité d’esprit critique et de raisonnement.

Parce que la CSTI est déjà bien ancrée dans la métropole

Les 24 communes de Nantes Métropole abritent de nombreux acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’éducation populaire, mais aussi de multiples associations, entreprises et institutions qui agissent dans le champ de la culture scientifique, technique et industrielle. Les collectivités et leurs établissements sont aux premières loges : « À l’échelle métropolitaine, nous avons des outils très utiles, rappelle Aziliz Gouez : le Muséum qui va connaître d’importants travaux, le Chronographe, le Planétarium, le musée Jules Verne avec demain la Cité des imaginaires, le Musée d’histoire de Nantes, les Archives de Nantes. À l’échelle de la Ville, nous avons le pôle Sequoia aux Dervallières, le réseau des bibliothèques, celui des parcs et jardins – intéressant pour traiter les relations au vivant et à la biodiversité…. » La CSTI se décline enfin à travers plusieurs événements : la Nuits blanche des chercheur.es, le festival IDEAL du TU-Nantes, les Utopiales, la Fête de la sciences, Scopitone ou encore le nouveau festival d’astronomie De la Terre aux étoiles – dont la première édition en janvier a attiré 7 000 personnes.

Parce que les projets ne manquent pas !

La feuille de route route métropolitaine de la CSTI compte trois grandes orientations : « La culture technique et industrielle du territoire métropolitain ; les transitions socio-écologiques ; la consolidation des communs face aux évolutions des technologies et des sciences ». Elle s’est écrite alors que de nombreux projets sont en cours, chaque commune pouvant s’appuyer sur ses ressources propres pour les mener à bien. Une structure dédiée, le Pôle métropolitain de la CSTI, va jouer un rôle d’animation. La Ville de Nantes compte déjà soutenir plusieurs actions cette année : des projets d’éducation artistique et culturelle ; une meilleure valorisation des vestiges industriels et des savoir-faire issus du patrimoine industriel et ouvrier nantais ; des projets hybrides arts-sciences et techniques-recherche ; des actions artistiques et culturelles autour du vivant dans les parcs et jardins ; des rencontres insolites entre artistes, chercheurs et habitants.