Les Neptunes de Nantes remontent au filet

Aujourd’hui, il est inutile de refaire le match jusqu’au coup de sifflet final. Tout le monde le connaît. À l’été 2024, l’actionnaire principal, le promoteur immobilier Réalités, se désengage de façon brutale. Pourtant, sur le terrain, la saison 2024/2025 est stratosphérique : un titre de Supercoupe, une finale de Coupe de France et une place en finale de championnat. Malgré tout, en juin dernier, la décision est prise : les Neptunes de Nantes volley-ball n’engagent pas leur équipe phare en Saforelle Power 6, le sommet du volley-ball féminin. 
Alors en cette rentrée, l’ambiance aurait pu être morose lors du lancement officiel de la saison à venir. Et bien non. En inaugurant cette dernière depuis le Hellcity à Clisson, les Neptunes de Nantes donnent clairement le ton. 
 

Cette saison 2025/2026 en élite s’annonce électrique afin de retrouver le haut niveau au plus vite. Pour la présidence à deux têtes, Monique Bernard et Franck Perraudeau, la feuille de route sonne comme une évidence : « Malgré la descente en élite, l’aventure continue. Notre ambition est de rebondir le plus rapidement possible. Nous allons chercher la performance, jouer le haut du tableau pour retrouver le plus rapidement possible la ligue professionnelle. Nous espérons toutes et tous une saison exaltante. » Ce soir-là, les partenaires, les joueuses, le board, le staff, les salariés du club se présentent main dans la main. Unis comme jamais.

Sur le terrain, au plus près du filet, comment s’annonce cette nouvelle saison ? Sylvain Quinquis se dit « honoré et ému » de retrouver le banc. « Le challenge est motivant. Mais il faut être conscient d’une chose : chaque week-end, chaque match sera une bataille. Le championnat élite est peut-être moins physique, mais il fait appel à plus de roublardises. Nous allons devoir nous adapter, nous entraîner dur la semaine pour batailler dur tous les samedis soir de match. » Le mot de la fin revient à Léna Chameaux, passeuse et désignée capitaine à l’unanimité : « Il est impensable que Nantes n’ait pas une équipe au plus haut niveau professionnel ! ».