Quelles sont les différences avec le pass sanitaire ?
« Le pass vaccinal nécessite d'avoir un schéma vaccinal complet ou un certificat de bon rétablissement et ce, dès 16 ans. C'est une nouveauté par rapport à ce qui s'appliquait auparavant. Les tests de dépistage du Covid-19 ne permettront plus d'activer le pass comme précédemment avec le pass sanitaire. Celui-ci reste toutefois valide pour les jeunes entre 12 et 15 ans avec cette possibilité de se faire tester. Autre exception : le pass sanitaire reste suffisant pour accéder aux hôpitaux, aux centres de santé et aux Ehpad, sauf en cas d'urgence où rien ne sera demandé. »
Qu'est-ce qui va changer à partir du 15 février ?
« Depuis le 15 janvier, le schéma de vaccination complet pour les plus de 18 ans est un schéma à 3 doses, avec éligibilité à la dose de rappel entre 3 mois et 7 mois après la deuxième injection. À partir du 15 février, le délai maximal pour recevoir sa dose de rappel ne sera plus de 7 mois mais de 4 mois après la dernière injection ou la dernière infection. Ce qui va mettre une pression supplémentaire pour obtenir un schéma vaccinal complet. Si l'on n'est pas éligible à la dose de rappel comme c'est le cas pour les personnes qui ont entre 16 et 18 ans sans facteur de comorbidité, le schéma vaccinal dit complet reste en revanche un schéma vaccinal à deux doses. »
Les contrôles seront-ils renforcés ?
« Dans le texte adopté à l'Assemblée Nationale, les gérants de certains établissements comme les restaurants et les cafés pourront contrôler l'authenticité du pass en réclamant un document officiel avec une photo “ lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que le document présenté n’est pas authentique ou ne se rattache pas à la personne qui le présente ”. Les sanctions seront alourdies pour les fraudeurs. »
« Avec 2800 cas positifs pour 100 000 habitants (au 20 janvier), le taux d'incidence explose dans la région en lien avec le variant Omicron, alerte Benoit James. Ce dernier est ultra majoritaire et entraîne une augmentation des personnes contaminées en service d'hospitalisation dits conventionnels. Le variant Delta commence en revanche à décroître avec une baisse des personnes hospitalisées en réanimation enregistrée la semaine dernière ».