En mars 2019, Orange Blossom se produisait salle de la Carrière, à Saint-Herblain, pour l’avant-première de « Sharing ». Sur scène avec les musiciens, deux bras articulés conçus par le directeur artistique de La Machine, diffusant alternativement lumière, fumée et neige artificielle, et comme doués d’une vie propre. Joué à guichet fermé, le spectacle scénographié par François Delarozière emportait le public sans coup férir.
Un an plus tard, le groupe – qui fête ses 28 ans d’existence – s’apprête à investir la scène du Zénith de Nantes Métropole. Une consécration ? « Pas du tout ! tempère PJ, son violoniste. Déjà parce qu’on ne sera pas dans la configuration maximale de la salle. Et on a déjà joué dans des Zéniths, lorsqu’on assurait la première partie de Robert Plant... » Il n’empêche, avec le dispositif imaginé par La Machine, la formation nantaise joue dans la cour des grands. « Ce n’est plus un simple concert, mais un spectacle à part entière, avec une grosse logistique qui nécessite des scènes adaptées ».
L’idée d’une collaboration entre la Machine et Orange Blossom est à mettre au crédit de Carlos Robles Arenas, le batteur du groupe. « On est basés à Nantes, où tout le monde se connaît un peu, souligne PJ. Il a contacté François, qui est venu nous voir à un concert au Fuzz’yon, à La Roche-sur-Yon, et c’était parti… Pour nous, c’est une expérience et on ne sait pas si ça durera, mais l’idée est cohérente ».
Depuis l’an dernier, le spectacle a été bien rodé, et le groupe a même commencé à enregistrer : « Le nouvel album est bien avancé, mais je ne donnerai pas de date car chez Orange Blossom, ça peut prendre un peu de temps... » En concert, le répertoire comprend déjà « une moitié de nouveaux morceaux » et les titres incontournables d’un groupe qui a toujours veillé à se renouveler. Son album le plus connu ne s’appelait-il pas « Everything must change » (« Tout doit changer ») ?