En 2026, le Muséum de Nantes devient nomade

Lorsqu’il rouvrira ses portes en 2029 après 4 ans de travaux, le Muséum de Nantes sera devenu le deuxième musée d’histoire naturelle de France après celui de Paris. Il proposera une expérience scénographique totalement renouvelée, construite autour de l’évolution de la Terre, des crises qu’elle a traversées et des enjeux écologiques de notre temps, notamment en matière de préservation de la biodiversité. 

« Ça sera un nouveau regard sur les très riches collections du Muséum, affirme son directeur, Philippe Guillet. Venir dans ce musée sera une expérience familiale et accessible à tous ». En attendant la livraison de son vaisseau amiral de la rue Voltaire, le Muséum se déplace près de chez vous !

Présentée au Muséum de Nantes en 2018, Herb’en Loire met en avant une grande variété de planches d’herbiers retrouvés dans des muséums, écoles et autres greniers d’habitants des Pays de la Loire. Le projet, lancé en 2015 par l’Université d‘Angers, a permis de collecter quelque 580 collections différentes constituées des traditionnels feuillets de plantes, mais aussi d’un ensemble remarquable de graines, champignons, algues, mousses et autres spécimens de bois. 

Exposition à retrouver du 27 janvier au 4 mars 2026, à la médiathèque L’expression plurielle (23 rue de Mauves). Entrée libre.

Visible au Muséum en 2024 et 2025, Trésors & biodiversité s’attarde sur les formes fascinantes prises par la vie au cours de son évolution. Au travers de collections anciennes, l’exposition présente des spécimens récoltés lors des voyages autour du monde et des explorations naturalistes du 19^è siècle, ainsi que des pièces récoltées lors de missions initiées par Muséum de Nantes, comme celles d’Atacama (2017) ou de Dschang (2019). 

Exposition à retrouver du 30 janvier au 26 avril 2026, au Château de la Gobinière (37 avenue de la Ferrière). Entrée libre.

Présentée en 2007, l’exposition permet d’entrer dans l’intimité des libellules, ces insectes fascinants aux mille couleurs et qui passent l’essentiel de leur vie aérienne à se reproduire. Elle permet aussi de comprendre le stade larvaire des libellules, qui joue un rôle primordial dans l’équilibre des milieux aquatiques qu’elles occupent. Panneaux, maquettes et photographies sont l’occasion de découvrir cette incroyable diversité. 

Exposition à retrouver du 2 février au 31 mars 2026, à l’Espace de vie locale et la médiathèque Le jardin de lecture. Entrée libre.

Déployée en 2024 sur les grilles du square Léon-Bureau, l’exposition présente le travail de l’artiste Carole Renard. À l’aide de techniques anciennes comme le photogramme et le cyanotype, la photographe magnifie des plantes issues de planches d’herbiers du Muséum. En résulte une série de portraits végétaux étonnants, d’autant plus sensible qu’ils ont été crées à l’aide de techniques anciennes qui exige patience et précision.

Exposition à retrouver du 18 avril au 29 juin 2026, au parc Auvigne. Entrée libre.