C'est le niveau le plus élevé auquel pouvait prétendre la Métropole. Sa politique énergétique a été distinguée par la Commission nationale du label Climat-Air-Énergie. Déclinaison du label européen European Energy Award, auquel sont associées 1700 villes d'Europe, ce label récompense les collectivités qui ont mis en œuvre une politique climat-énergie ambitieuse. Il vient conclure une évaluation rigoureuse du niveau de performance de la politique sur le patrimoine, le logement, la mobilité, l'approvisionnement énergétique, l'organisation interne des services ou encore les métiers spécifiques à la transition énergétique.
« L'objectif est d'apporter de la méthode et des conseils aux territoires qui s’engagent, explique Franck Dumaitre, directeur régional de l'Ademe. Cela permet de repérer là où les territoires ont la meilleure efficacité dans la transition. Des contrôles constructifs puis un audit permettent de décerner un certain niveau de reconnaissance. Aujourd'hui, 200 collectivités en France sont engagées dans cette démarche. Et seulement huit territoires ont le niveau 5 étoiles. »
Ne pas laisser retomber le soufflet
« C’est un satisfaction de recevoir ce label 5 étoiles, apprécie Fabrice Roussel, premier vice-président de Nantes Métropole. Il vient démontrer aussi l’engagement dans la durée de la Métropole. C’est une force du territoire de travailler ces questions depuis une vingtaine d'années. On est tous conscients qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire. Mais cela montre qu’on va dans le bon sens et qu’il faut poursuivre sur ce chemin. » « Ce label n'est pas une récompense, appuie Julie Laernoes, vice-présidente de Nantes Métropole chargée notamment du climat et des transitions énergétiques. C’est une analyse ciblée de l'ensemble des politiques publiques de la Métropole. Pour faire avancer territoire, il faut valoriser ce qui marche, mais aussi avoir un regard critique extérieur, qui peut permettre d’identifier les grosse marges de progrès.»
« Le plus important, c’est vraiment de ne pas laisser retomber le soufflet, conclut Franck Dumaitre. La commission a souligné la transversalité et le portage politique du projet. La mobilisation des acteurs socio-économiques du territoire va être essentiel. Et il va falloir que l’on prenne conscience que nos modes de vie doivent évoluer. Les collectivités peuvent accompagner les citoyens avec infrastructures, mais on doit changer nos représentations. »