Après 18 mois de crise sanitaire, Vincent Le Bail est « rodé » au protocole. « Les habitudes sont prises, témoigne le directeur du groupe scolaire Le Grand Carcouët qui compte 15 classes et 240 élèves dans le quartier Breil-Barberie. Nous nous sommes adaptés plusieurs fois l’année dernière en changeant d’organisation selon les besoins, on sait gérer ! »
Pour cette rentrée, le ministère de l’Éducation nationale a retenu le niveau 2 (sur 4) du protocole sanitaire. Le port du masque est obligatoire pour tous les personnels et les élèves à compter de l’élémentaire, en intérieur uniquement. « Les élèves le portent bien, ils se lavent également régulièrement les mains, observe Vincent Le Bail. Après un an et demi avec le virus, c’est rentré dans leur quotidien. »
Limitation du brassage
Le nouveau protocole impose également une limitation du brassage des élèves par niveau scolaire, et non plus par classe. À la cantine du Grand Carcouët, les écoliers continueront toutefois à prendre leur déjeuner par classe. Les activités physiques sont autorisées en extérieur ainsi qu’en intérieur en garantissant une distanciation adaptée selon la pratique sportive. « Quand il fait encore assez beau, on privilégie l’extérieur. Cet hiver, les créneaux au gymnase seront réservés par classe pour limiter le brassage. Nous évitons également les sports de contact comme la lutte. »
Désinfection et aération
Outre le respect des gestes barrière, une vigilance particulière est apportée à la désinfection des locaux et à l’aération pour assurer le renouvellement de l’air intérieur. « La désinfection se fait une fois par jour avant l’arrivée des élèves et entre chaque service à la cantine, précise Chantal Le Meledo, agent technique de restauration (ATR) et responsable de l’équipe d’agents d’entretien du Grand Carcouët. Les points de contact des enfants sont désinfectés tout au long de la journée par les enseignants et les Atsem en maternelle avec des lingettes mises à disposition. Pour l’aération, les fenêtres et les portes restent ouvertes quand les températures le permettent. L’hiver, les classes sont aérées trois fois par jour, lors des récréations et sur le temps du midi. » En complément du dispositif, des capteurs de CO2 sont également installés dans 12 écoles nantaises (le Grand Carcouët n'est pas concerné). Leur déploiement doit se poursuivre dans les prochains mois.
Le protocole prévoit la fermeture d’une classe dès la détection du premier cas de Covid-19, la continuité pédagogique sera assurée à distance. « L’Éducation nationale a déjà mis en place les classes virtuelles, nous enverrons un lien aux parents pour qu’ils puissent se connecter, explique Vincent Le Bail. Là aussi, les habitudes sont prises. »
Le niveau adopté dans chaque établissement pourra être abaissé ou relevé en fonction des données locales d'évolution de la pandémie selon l'échelle à 4 niveaux prévue par le ministère. « Nous avons déjà anticipé ces évolutions, nous sommes prêts. »
Ça peut vous intéresser
- [Infographie] La rentrée 2021 en 7 chiffres clés
- Leloup-Bouhier : une école dans l'ancien lycée
- Joséphine-Baker : une école modulable sur l'île de Nantes
- Le schéma directeur des écoles nantaises en marche
- Dans les cantines nantaises, bouchées doubles sur les menus végétariens
- Tout savoir sur la rentrée scolaire 2021
- [Vidéo] Quoi de neuf dans les écoles nantaises ?