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3 choses à savoir sur le Figaro Bénéteau 3, le voilier de la Solitaire

Actualités Publié le 19 août 2022

Les 34 bateaux de la 53e édition de la Solitaire du Figaro sont nés à Nantes, à Cheviré. Mode d’emploi (simplifié) de cette troisième génération de Figaro Bénéteau.

Les Figaro Bénéteau 3 sont équipés de foils. © Jean-Félix Fayolle
Les Figaro Bénéteau 3 sont équipés de foils. © Jean-Félix Fayolle

1- Il est fabriqué à Nantes

Le Figaro Bénéteau 3, fruit  de la collaboration entre le Groupe Bénéteau, OC Sport (l’organisateur de la Solitaire du Figaro) et le groupe Le Figaro, est né à Cheviré, sur la rive sud de la Loire, à Nantes. Cet atelier, construit en 1992 au départ pour l’assemblage des trimarans, profite de sa situation géographique. « La proximité de la Loire permet de mettre à l’eau des bateaux volumineux ou atypiques », explique Marc Vaillier, responsable de projet chez Bénéteau. En 2019, année de la mise à l’eau de ce Figaro de troisième génération, 90 voiliers sont sortis du chantier à une cadence d’un tous les 4 jours.

2- Il possède des foils

Ces deux ailes – que l’on pourrait comparer à des ailes d’avion, notamment sur la classe des Imoca – pèsent près de 38 kilos et sont longues de 3,30 mètres. Par leurs déplacements dans l’eau, elles exercent une force de portance « et permettent une stabilité dynamique. Cela offre aussi la possibilité de se passer de ballasts, qui représentaient un peu plus de 250 kilos sur le Bénéteau 2. » Résultat, les performances du voilier se trouvent améliorées : des pointes de vitesse à 25 nœuds (46 km/h) sont possibles. C’est une véritable innovation puisque c’est la première fois qu’un bateau monotype (modèle de voilier dont tous les exemplaires sont construits suivant les mêmes plans) en embarque ! 

3- Il rebat les cartes

« Après l’édition 2015 de la Solitaire du Figaro, une assemblée générale des skippers a eu lieu réclamant un changement de bateaux après plus de 15 ans sur le Bénéteau 2 », se souvient Marc Vaillier. La demande des marins était claire : faire un voilier plus petit – et donc moins cher - mais aussi plus rapide. « C’est un bateau génial pour la course. Il faut beaucoup manœuvrer, on l’exploite à 100 % de son potentiel », savoure Philippe Hartz, l’un des skippers engagés sur la 53e édition de la Solitaire du Figaro. Ici, « c’est le marin qui fait la différence », note de son côté Charlotte Yven, engagée sur le Team Vendée. « On a fait évoluer le plan de voilure afin d’avoir des possibilités techniques plus ouvertes. Les cartes ont été rebattues avec ce bateau. Il y a davantage de stratégies possibles », conclut Marc Vaillier.

À noter

Ville tournée vers la Loire, Nantes mise sur la filière maritime. Des événements nautiques y sont régulièrement accueillis – comme la Solitaire du Figaro – et des entreprises innovantes en ont fait leur laboratoire !