En pratique
Jeudi 28 septembre, de 10h à 16h.
Parvis de la maternité, 38 boulevard Jean-Monnet.
« À l’occasion de la journée mondiale de la contraception le 26 septembre et du droit à l’avortement le 28, il nous semblait important de proposer un événement à destination du grand public et des professionnels partenaires du centre Simone-Veil. C’est la deuxième édition, 250 personnes avaient participé en 2022. On s’adresse en particulier aux adolescentes et adolescents. Ils débutent leur vie affective et sexuelle et ont besoin d’informations. Plusieurs ateliers seront proposés tout au long de la journée : connaissance de son corps, consentement, règles, contraception, avortement, infections sexuellement transmissibles… Des professionnels de santé du centre Simone-Veil et du centre de dépistage en santé sexuelle (Cegidd) seront présents, ainsi que des étudiantes sages-femmes pour animer certains ateliers. Des jeunes qui parlent aux jeunes, on sait que ça fonctionne bien. »
« D'abord, il faut le rappeler, la meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit. En France, la pilule reste la méthode privilégiée : 33 % des femmes concernées par la contraception la choisissent et cette part monte à près de 50 % pour les femmes de moins de 30 ans. Le dispositif intra-utérin (DIU) est le plus utilisé après 30 ans avec un pic à 37 % entre 40 et 44 ans. Cette contraception présente l’intérêt d’avoir une longue durée d’action (5 à 10 ans selon les marques), d’être plutôt bien tolérée et sans hormones. Nous observons aujourd’hui une méfiance vis-à-vis de la pilule, en raison des hormones. Il y a pourtant très peu de contre-indications. Dans le monde, un quart de la population fait le choix de la contraception définitive. En France, on est encore loin de ces chiffres mais la part progresse ces dernières années avec plus de vasectomies que de ligatures des trompes. »
« On avance mais pas assez vite. Deux méthodes, visant à limiter la spermatogénèse, existent : le slip chauffant et l’anneau en silicone qui permet de relever les testicules. Ces dispositifs n’ont pas reçu d’autorisation de mise sur le marché. Il n’y a pas assez d’études pour démontrer leur efficacité et ils comportent des effets secondaires avec, notamment, des irritations cutanées. Mais les recherches continuent, il y a un public intéressé. »
« Il y a bien sûr le centre Simone-Veil, service du CHU, mais également le centre de planification familiale Clotilde-Vautier à la clinique Jules-Verne. Les médecins et sages-femmes libérales peuvent réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée. Passé ce délai, il faut se rendre dans un centre qui pratique des IVG chirurgicales. En France, l’avortement est possible jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée. »
En pratique
Jeudi 28 septembre, de 10h à 16h.
Parvis de la maternité, 38 boulevard Jean-Monnet.