Propreté à Nantes Métropole : 5 incivilités qui coûtent cher

Abandonner ses sacs poubelles ou ses encombrants sur la voie publique, rien de plus moche ! La brigade verte, créée en 2019, agit prioritairement contre ce type d’incivilités. Son action combine pédagogie, information, contrôle et verbalisation. 689 patrouilles déjà réalisées depuis 2019, avec de nombreuses amendes à la clé. En 2023, Nantes Métropole a mis aussi en place un plan de lutte contre les déchets abandonnés, en collaboration avec la société Citeo, pour renforcer son action.

C’est quoi la solution ? Faire enlever ses encombrants

Au-delà de l’atteinte à l’esthétique urbaine, les tags et inscriptions sauvages entraînent des coûts élevés pour la collectivité : plus de 2 M€ par an pour le nettoyage, 20 agents mobilisés ! En mars 2025, le centre de supervision urbain et la police municipale ont utilisé la vidéosurveillance sur une zone particulièrement touchée – le dispositif a permis une interpellation.

C’est quoi la solution ? Demander l’enlèvement de graffitis

Alors que 1,8 million de cigarettes sont fumées chaque jour dans la métropole, un seul mégot jeté au sol peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. La lutte contre cette incivilité passe par la sensibilisation sur le terrain, assurée notamment par la brigade de l’espace public, créée par Nantes Métropole en 2024. Avec 600 patrouilles effectuées, dont 240 en centre-ville, ses agents rappellent l’importance de respecter l’environnement tout en ayant la possibilité de verbaliser.

C’est quoi la solution ? Des cendriers de rue déployés dans les 24 communes

C’est le fameux « petit pipi qui coûte cher » ! Une incivilité ciblée entre autres par les nouvelles équipes mutualisées (deux agents de la brigade de l’espace public et deux agents de la police municipale de Nantes), qui patrouillent en ville depuis juin 2025. Dix patrouilles sont prévues chaque mois, avec un objectif clair : faire reculer toutes formes d’incivilités, de la miction dans l’espace public au dépôt sauvage.

C’est quoi la solution ? Trouver des toilettes publiques dans la métropole

Laisser son bac à ordures ménagères sur le trottoir en permanence, outre l’impact visuel discutable, gêne la circulation. La réglementation impose qu’il soit stocké dans des espaces privés, hors les jours de collecte. La brigade verte a déjà dressé 717 verbalisations pour ce motif depuis sa création.

C’est quoi la solution ? Tout comprendre au ramassage des déchets