En 2023, 4 matchs de la Coupe du monde de rugby masculin. Huit pour les tournois olympiques féminin et masculin de football en 2024. Nantes se prépare à l’accueil de grands événements internationaux. Pour garantir des conditions de réception optimales, Nantes Métropole organise la mise à disposition de la Beaujoire à travers plusieurs conventions. Objectifs : s’appuyer sur le FC Nantes en sa qualité d’exploitant pour assurer le fonctionnement du stade, en lien avec les cahiers des charges de France 2023 et Paris 2024 mais aussi lancer un marché de prestations.
Ces conventions « précisent les conditions de mise à disposition du stade de la Beaujoire. du périmètre du site, de sa surveillance, de l’entretien de la pelouse, des charges ou encore des aménagements temporaires », indique Ali Rebouh, vice-président de Nantes Métropole délégué aux sports.
Plus de 100 000 euros de redevance par match accueillis
Concrètement, pour la Coupe du monde de rugby, le Groupement d’intérêt public (GIP) France 2023 versera une redevance de 140 000 euros pour chacun des matchs accueillis. Nantes Métropole bénéficiera d’une visibilité dans le stade et obtiendra des places destinées aux clubs de la métropole, aux jeunes spectateurs et pour des publics ayant de faibles ressources. Par ailleurs, le montant des aménagements de l’enceinte se monte à 920 000 euros, répartis à parts égales entre la collectivité et le GIP France 2023 (installation d’un centre de médias, agrandissement de la zone presse, mise en place d’un centre pour les volontaires).
Pour Paris 2024, 3 conventions doivent être conclues. Celles-ci définissent les périodes de mise à disposition de la Beaujoire ou encore les attendus de Paris 2024. Pour cette mise à disposition, Paris 2024 versera une redevance à Nantes Métropole de 120 000 euros par match, soit 960 000 pour l’ensemble de la compétition.