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Les vœux de Johanna Rolland : « Ma responsabilité, c’est de préparer l’avenir »

ActualitésPublié le 12 janvier 2024

C’est au Palais des Sports de Beaulieu que Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a présenté ses vœux aux acteurs institutionnels, économiques et associatifs, en présence notamment des maires des 23 autres communes de Nantes Métropole.

Johanna Rolland a dressé les perspectives pour 2024 lors de ses vœux aux acteurs institutionnels © Thierry Mézerette pour Nantes Métropole
Johanna Rolland a dressé les perspectives pour 2024 lors de ses vœux aux acteurs institutionnels © Thierry Mézerette pour Nantes Métropole

Pour la deuxième année consécutive, c’est donc au Plais des sports de Beaulieu (PsB) que Johanna Rolland a présenté ses vœux aux acteurs institutionnels du territoire, venus en nombre ce jeudi 11 janvier.

Une prise de parole précédée par le témoignage de trois acteurs engagés du territoire. Pierre-Yves Loaëc, dirigeant de Nobilito et fondateur de l’association Les bureaux du cœur ; Célie Couché, fondatrice de Bout' à bout'  et enfin Maxime Labat, médiateur scientifique du Collectif Serres.  

[vidéo] Retrouvez le live de la cérémonie des vœux  

Puis Johanna Rolland a saisi cette tribune pour dresser le bilan de l’année écoulée, dessiner les perspectives pour 2024 en appelant à rester « unis, fermes sur les valeurs de notre République. Une République qui fait de la haine de l’autre un délit. Une République qui condamne l’antisémitisme et le racisme. Une République qui ne s’arrange pas avec les principes de la constitution. Une République qui fait de la laïcité une protection commune. De la liberté, de l’égalité et de la fraternité les fondements d’un vivre ensemble chaque jour renouvelé. » Avant de rappeler quelle était sa responsabilité en cette période charnière de l’histoire de Nantes : « Protéger les habitants, mener la bifurcation écologique, inventer de nouvelles voies ».

Justement parce que l’époque est complexe, parce que tout semble se fracturer, mon cap reste clair. Ma responsabilité est de rassembler, de dessiner un destin commun. L’enjeu est immense : il en va de notre pacte républicain, de la force de notre démocratie. Rien ne me fera dévier de ce cap. Un cap qui conjugue cohérence, audace et confiance pour répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés. Cohérence, audace, confiance au service d’un projet simple : protéger les habitants, mener la bifurcation écologique, inventer de nouvelles voies.

Johanna Rolland

Le choix : la bifurcation écologique pour préparer l’avenir et protéger les habitants

« Cette bifurcation écologique, c’est le sens de l’histoire. Ma responsabilité, c’est de préparer l’avenir, d’anticiper pour protéger les habitantes et les habitants. La seule chose qui me guide, c’est leur seul intérêt pour aujourd’hui et pour demain », souligne Johanna Rolland.

Nantes est forte, elle affiche de très nombreux atouts (économie, innovation, culture, rayonnement et événementiel, dynamisme associatif…). Elle a toujours su faire des choix tout au long de son histoire. « La grande histoire nantaise est faite de décisions qui ont suscité des débats, et que le temps a installées comme des évidences », explique Johanna Rolland en prenant l’exemple des décisions d’Alain Chénard sur la réintroduction du tramway et les lourds travaux que cela a induits ou encore celui de Jean-Marc Ayrault sur la disparition des huit voies de circulation sur le cours des 50-Otages.

En cette période charnière de l’histoire de Nantes, le choix de Johanna Rolland est aujourd’hui clair : « Avec mon équipe, je mène les grands projets nécessaires à notre métropole pour qu’elle garde un temps d’avance. Demain, plus personne n’imaginera Nantes sans son nouveau pont Anne-de-Bretagne, sans les 1 000 arbres de la future place de la Petite-Hollande ou les deux nouvelles lignes de tramway », explique la maire de Nantes.

Consciente que « transformer la ville, cela implique nécessairement des travaux qui apportent leur lot de désagréments », Johanna Rolland a insisté sur le fait que tout est mis en œuvre pour les réduire à leur maximum. « À chantier exceptionnel, mesures exceptionnelles ! Je m’y engage : nous ne lésinerons pas sur les moyens pour protéger les riverains, pour accompagner celles et ceux qui ne peuvent se passer de leur voiture, pour aider au passage aux transports en commun ou au vélo, et bien sûr, pour soutenir les commerçants », a-t-elle assuré.

La méthode : « Cohérence, audace et confiance »

« Cette bifurcation écologique, nous la menons avec audace et cohérence, mais je sais qu’elle doit aussi susciter la confiance de chacune et de chacun. La confiance qu’un avenir est possible, et qu’il peut être meilleur. La confiance que déjà, aujourd’hui, nous pouvons rendre le quotidien plus doux. Je le dis : l’écologie n’est pas la somme de privations, mais l’opportunité d’une vie meilleure. Parce que l’écologie n’exclut pas, n’exploite pas, elle protège. L’écologie a un visage humain. »

La cohérence, c’est celle d’un projet pensé depuis près de 10 ans, « affûtée aux arguments des scientifiques quand on parle du réchauffement climatique ». L’audace est nécessaire pour faire face à des défis à l’ampleur inédite. Une audace partagée par bon nombre d’habitants de la métropole qui ont montré pendant le Grand débat sur la Fabrique de nos villes, « qu’il n’y avait pas seulement une prise de conscience, mais une aspiration à ces changements. » La confiance, c'est de « nous savoir collectivement capables de déplacer des montagnes ».

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