Bassem Asseh : « Le travail des policiers municipaux contribue à la qualité de vie dans notre ville »

Pourquoi avoir organisé un concours ?

« On avait deux engagements vis-à-vis de l’État et des Nantais. Le premier était de recruter 70 nouveaux policiers municipaux avant décembre 2023, ce qui a été fait. Et nous nous sommes engagés fin 2022 à recruter 50 policiers municipaux supplémentaires. Mais engager de nouveaux policiers ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est un secteur extrêmement tendu, beaucoup de communes recrutent et il y a beaucoup plus d’offres d’emplois que de candidatures. Pour être sûr de remplir notre objectif, au-delà d'organiser des jurys chaque mois pour recruter des personnes qui sont déjà policiers municipaux dans une autre collectivité, nous avons décidé d'organiser un concours ouvert à toute personne voulant devenir policier municipal. Cela fait partie des leviers actionnés pour augmenter nos capacités de recrutement. C’est également pour cela que l’on a augmenté au maximum ce qu’on peut faire d’un point de vue rémunération, ou qu'un travail est mené autour des emplois du temps. Il faut que quelqu’un qui ait envie de travailler la journée ou la nuit puisse le faire. Et cela dans des règles négociées avec les organisations syndicales.»

Recruter, pour quel objectif ?

« L’objectif c'est bien d’avoir plus d’agents sur le terrain sur des plages horaires plus larges et ainsi répondre aux attentes légitimes de sécurité des Nantaises et des Nantais par une présence rassurante dans tous les quartiers. Cet engagement aux côtés des forces de police nationale porte ses fruits. Pour ce qui concerne le centre-ville, en trois ans, les actes de délinquance ont diminué de 40 % grâce à la mobilisation collective et coordonnée des polices municipale, nationale et des douanes notamment. La sécurité est un combat de longue haleine, c’est pourquoi nos efforts sont maintenus et même amplifiés.»