« À Nantes mais aussi sur l’ensemble du territoire national, vous verrez davantage de policiers dans les bus, les trams, les cars, les trains. » C’est la promesse de Philippe Tireloque, directeur national de la sécurité publique, venu présenter officiellement, dans la Cité des Ducs, le service interdépartemental de sécurisation des transports en commun mardi 16 juillet. Cette nouvelle unité est composée de 13 agents et arpente le réseau départemental 7 jours sur 7, de 15h à 2h du matin. « C’était un engagement pris dans le contrat de sécurité intégrée signé entre l'Etat et la Ville de Nantes », explique Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Loire-Atlantique.
55 interpellations
Quels sont ses objectifs ? À Nantes, « elle a vocation à assurer une présence rassurante pour les passagers et les professionnels de la Semitan et vient conforter une baisse très significative des atteintes aux biens et des violences aux personnes dans les transports en commun », continue le représentant de l’État. Un chiffre l’illustre : dans le département, en 2023, les violences y ont chuté de 18,5% par rapport à 2022. Un bilan positif notamment permis grâce à la collaboration entre toutes les forces de sécurité, dont la police municipale et l’unité métropolitaine des transports en commun.
Avec cette dernière, le service nouvellement créé « fait des patrouilles mixtes et siège au sein d’un groupe de partenariat opérationnel qui se réunit régulièrement. Les échanges sont nombreux. On fait un bilan au moins une fois par mois », explique Nicolas Jolibois, directeur interdépartemental de la police nationale. Depuis le 6 mai, date de sa création, le service interdépartemental de sécurisation des transports en commun a déjà effectué 55 interpellations : « C’est très prometteur ». Au cadre de la police nationale de l’annoncer : « Cette unité va grossir ».
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