Découvrez le visage des nouveaux commerçants nantais

Publié le 26 août. 2025

Dernière mise à jour 28 août. 2025

Restauratrices, épicières, artistes… Une nouvelle génération de commerçants s’installe à Nantes. Ils étaient tous réunis le 26 août à l’hôtel de ville.

Tessy, Aube, Yo Tsaï… Ils ne se connaissent pas, mais ont un point commun : tous ont ouvert une boutique à Nantes cette année. Pour les accompagner, ils étaient invités à rencontrer, le 25 août à l’hôtel de ville, la maire de Nantes Johanna Rolland, les élus municipaux et les partenaires commerciaux (Plein Centre, l’Unacod, la CCI Nantes Saint-Nazaire, la Chambre des métiers et de l’artisanat, le GHR Grand Ouest, l’UMIH 44, Culture Bar-bars, les Ecossolies, le CINA). La maire a renouvelé le soutien de la municipalité aux 390 nouveaux commerçants nantais, véritables « cœur battant de la ville ». Alors que la France traverse une période économique difficile, ces derniers peuvent bénéficier d’aides et de dispositifs d’accompagnement spécifiques pour renforcer la vie des quartiers et du centre (subventions, fêtes commerciales, site internet dédié : Nantes mon Commerce).

Voici quelques-uns de ces commerçants reçus en mairie :

Solen, gestionnaire d’un pet shop quartier Jean-Jaurès

  • Solen, créatrice de Biche : dog shop © Romain Boulanger

Après des études à l’école vétérinaire de Nantes et quelques années au chevet des animaux, Solen a décidé d’ouvrir une boutique avec Marcelle, son teckel : « Biche, c’est un dog shop quartier Jean-Jaurès. J’y vends des accessoires de créateurs pour chiens (laisses, colliers, etc.). La boutique dispose aussi d’un espace salle de bain où les maîtres peuvent laver leurs toutous en autonomie. Aujourd’hui, les commerces doivent aussi être des lieux de vie et d’échange  : c’est pourquoi Biche est un lieu de rencontre pour tous les amoureux des chiens : ceux qui n’en ont pas sont contents d’en croiser, tandis que les maîtres viennent demander conseil et sociabiliser leurs animaux. »

Yo Tsaï, artiste

  • Yo Tsaï
    Yo Tsaï © Romain Boulanger

« Un atelier d’art, c’est un espace chaleureux où petits et grands viennent peindre, sculpter et s’initier à la pratique artistique», explique Yo Tsaï. Diplômé de l’École des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire, il a ouvert l’atelier Mori (« forêt » en japonais). « La Cité des ducs est l’endroit parfait pour développer ce concept encore rare en France : j’ai trouvé un local facilement et c’est une ville dont les habitants aiment l’art. Si vous avez un projet artistique en tête, n’hésitez pas à pousser la porte : nous sommes là pour vous aider à le réaliser. »

Aube et Charlotte, épicières à Chantenay

  • Aube et Charlotte, les Ouiches Nantaises © Romain Boulanger

Charlotte est sommelière, Aube a travaillé en restauration et vient de terminer une formation à la CCI de Nantes. Il y a quelques mois, elles ont monté Les Ouiches Nantaises, une épicerie fine à Chantenay. « Primeur, produits du quotidien, vrac, boissons : nous proposons de bons produits éthiques aux habitants, dans un quartier qui a un vrai esprit de village. » Engagées en faveur d’une alimentation de qualité pour toutes et tous, elles proposent des fruits et légumes à bas prix, « pour que tout le monde puisse en acheter ». « Nous travaillons en complémentarités avec les autres boutiques du quartier. La période n’est pas facile, alors il faut s’entraider. » Les Ouiches Nantaises est partenaire de la prochaine expérimentation de la Caisse commune d’alimentation

Tessy, restauratrice quartier Zola

  • L'équipe de Giragi
    L'équipe du restaurant Giragi © Romain Boulanger

« J’ai grandi avec ma grand-mère arménienne, qui m’a appris l’art de cuisiner et de recevoir… C’est rapidement devenu une vocation », se souvient Tessy. La jeune restauratrice a ouvert Giragi (« dimanche » en arménien) il y a trois mois : un bistrot/cave à manger, quartier Zola. « Ça fait dix ans que je voulais créer un lieu de vie à ma manière, avec de bons produits, une bonne musique et une bonne ambiance. À Nantes, je me sens accompagnée : je peux demander conseil à des associations comme l’Unacod et des structures comme la CCI. Il y a même un site internet dédié aux commerçants. L’aventure vient de démarrer et, pour l’instant, je ne rencontre qu’un seul problème : je fais encore des portions trop grandes… comme ma grand-mère ! »