L'essentiel du conseil métropolitain du 7 avril 2023

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Depuis le conseil métropolitain du 7 octobre, Nantes Métropole a renforcé son dispositif de prévention des conflits d'intérêts des élus.

Comme à l'habitude, les élus qui pourraient se trouver en situation de conflit d'intérêts ne participent pas au vote des délibérations. Par transparence, ils sont désormais invités à sortir de la salle de réunion du conseil jusqu'à ce que les résultats du vote soient annoncés.

À noter que dans un souci d'accessibilité, le conseil métropolitain est désormais intégralement interprété en langue des signes française.

Après l'inventaire matériel et immatériel restitué au public en 2022, Nantes Métropole se dote d’une politique publique spécifique  autour de la mémoire et du patrimoine lié à la Loire. Objectif : permettre aux communes qui le souhaitent – elles sont 14 à être bordées ou traversées par le fleuve – de mettre en œuvre des projets de recherche, de restauration, de valorisation, de partage et de découverte d’éléments de ce patrimoine. « Si on s’y intéresse, c’est que le patrimoine permet de comprendre d’où l’on vient, pour mieux se projeter et mieux comprendre le territoire », explique Anthony Descloziers, élu métropolitain en charge du dossier. Concrètement, un groupe de travail composé des représentants des 24 communes travaillera tout au long de l’année à identifier et mettre en œuvre des projets intercommunaux. Un fonds de concours est créé, à hauteur de 2 M€, pour les financer. Les projets d’intérêt public portés par le privé pourront par ailleurs être subventionnés.

Dans le cadre du « Plan pleine terre » métropolitain, les élus ont voté la création d’un nouveau fonds de concours pour aider les 24 communes qui le souhaitent, et notamment les plus petites, à renaturer leurs cours d’écoles et de crèches. « Les cours de récréation d’ancienne génération, fortement minéralisées, constituent des îlots de chaleur qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé et le bien-être des enfants », explique Jacques Garreau. maire de Bouaye, vice-président de Nantes Métropole chargé de la végétalisation. Doté de 500 000 euros au total, ce fonds permettra de financer, jusqu’en octobre 2026, un ou plusieurs projets de végétalisation par commune, dans la limite de 20 000 euros maximum par commune. L’aide sera rehaussée à 25 000 euros pour les communes les plus modestes.

Les élus ont validé le premier contrat opérationnel de mobilité entre Nantes Métropole, la Région Pays de la Loire, le Département de Loire-Atlantique, les autres autorités organisatrices de la mobilité du bassin Centre Loire-Atlantique et la SNCF. Le document, qui porte sur la période 2023-2028, va renforcer les partenariats noués de longue date par la Métropole avec les territoires voisins, en particulier le pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire et le Pays de Retz. Parmi les actions pointées sur le bassin géographique : la création d’un réseau « Service express métropolitain » et d’une offre de transport à la demande hors agglomération ; l’expérimentation de lignes de covoiturage ; le déploiement de nouveaux itinéraires cyclables ; la simplification des parcours usagers : l’accompagnement des habitants vers la mise en place d’une ZFE (zone à faible émission) sur la métropole nantaise.

De jeunes architectes, urbanistes et paysagistes européens vont plancher sur le devenir de ce site de 18 hectares situé en plein cœur de Nantes, dans le cadre du concours Europan. Ce concours d’idées, organisé simultanément dans une vingtaine de pays, vise à faire émerger des solutions innovantes en réponse aux enjeux écologiques et à l’évolution des modes de vie. Dévoilés en décembre 2023, les projets lauréats viendront nourrir les réflexions sur le devenir de ce site gigantesque, dont la Métropole deviendra propriétaire après le déménagement du CHU sur l’île de Nantes en 2027. La collectivité souhaite une reconversion exemplaire pour cet îlot aujourd’hui artificialisé à 95 % et fermé aux flux de la ville. Les jeunes architectes devront notamment répondre à deux enjeux majeurs : développer la nature et à la biodiversité, avec la volonté de créer un parc nourricier. Et, dans un souci de sobriété, réfléchir au réemploi des bâtiments existants, comme la croix et la chapelle conçues par Michel Roux-Spitz, l’architecte de la reconstruction de Nantes, et labellisées Patrimoine du XX^e siècle.

La compagnie dirigée par Jean-Luc Courcoult fait vibrer Bellevue depuis 2019, avec ses Situations imaginaires aussi poétiques que spectaculaires. Pour clôturer cette résidence de 4 ans, elle présentera un nouveau spectacle du 22 au 24 septembre 2023, le premier jour au sein du grand quartier, à cheval entre Nantes et Saint-Herblain, puis dans le cadre d’une grande parade jusqu’au cœur de Nantes. Deux chiens géants en seront les vedettes. Royal de Luxe doit engager un travail de conception et de construction, de répétition et de manipulation. À ce titre, les élus lui ont accordé deux subventions pour un montant total de 1,8 M€ (1,27 M€ au titre de la création d’un patrimoine matériel et immatériel et 538 580 € au titre du projet de diffusion à Nantes).

Un seul mégot peut à lui seul polluer jusqu'à 500 litres d'eau. Identifié comme une cible prioritaire du plan d'actions territoire zéro pollution plastique, ces déchets sont déjà ciblés par le pack zéro mégot, développé en partenariat avec la Jeune chambre économique de Nantes. Il propose, depuis 2018, cendriers de poches et de terrasse aux gérants de bars et restaurants (400kg de mégots collectés et valorisés en 2022). La convention avec l'éco-organisme Alcome, créé par les fabricants de tabac pour gérer les déchets générés selon le principe du pollueur-payeur, inclue des opérations de sensibilisation, la mise à disposition de dispositifs adaptés comme les cendriers de poche ou cendriers de rue sur les points où la concentration de mégots est forte et un soutien financier pour les opérations de nettoiement et de collecte des mégots abandonnés.

À quelques semaines de l’extension de la tarification solidaire, prévue au 1er mai 2023, les élus du conseil métropolitain ont validé de nouvelles offres et nouveaux tarifs pour les transports en commun. Près de 40 000 km supplémentaires vont ainsi être desservis en 2023 dans la métropole, du fait de plusieurs ajustements attendus en septembre. Parmi les points saillants, la refonte de la desserte de La Chapelle-sur-Erdre et la modification d’horaires et de fréquence de la navette aéroport. Une revalorisation tarifaire s’appliquera à partir du 1er juillet 2023 pour les usagers, en lien avec la hausse des coûts de l’énergie.