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À La Chantrerie, l’histoire d’une ferme devenue municipale
Publié le 29 avr. 2025
Installée au nord de Nantes, la ferme d’éveil de la Chantrerie fête ses 40 ans dimanche 4 mai. Retour sur l’histoire du site et la naissance de la ferme pédagogique.
Le domaine de la Chantrerie a conservé sa vocation agricole depuis sa création au 17e siècle. Avant la Révolution, c’est une métairie dont les revenus servent à entretenir la chorale de la cathédrale et son Grand Chantre. Le vin est alors la principale production. La ferme s’articule autour d’une maison principale, probablement résidence d’été du Grand Chantre, et de dépendances. Le château est construit en 1825 et le parc du domaine est dessiné en 1872 par le paysagiste Dominique Noisette.
Rapprocher les jeunes citadins du monde rural
Un siècle plus tard, la Ville de Nantes rachète le site et dans les années 1980, son service des espaces verts et de l’environnement (le Seve) propose de transformer cette ferme en lieu d’accueil pour les classes nantaises avec l’idée de rapprocher les jeunes citadins du monde rural. La structure pédagogique, l’une des premières de France, voit le jour en 1985. « L’ambition était d’expliquer concrètement le fonctionnement d’une ferme. L’élevage des animaux, la production du lait et du beurre… Dans les années 1990, les enfants participaient à un atelier de fabrication du beurre, arrêté depuis pour des raisons sanitaires, se souvient Benoit Lesne, entré au Seve en 1987. Dans ces années, les vaches nantaises ont été introduites à la ferme. »
Le cheval Princesse, vedette de la ferme
En 2003, Benoit Lesne investit la Chantrerie en tant qu’encadrant des jardiniers municipaux du secteur Saint-Joseph-de-Porterie : « Lorsque j’étais au téléphone dans mon bureau, on entendait le braiment de l’âne et les vaches qui meuglaient. C’était forcément un peu curieux pour mes interlocuteurs (sourire). » Sous son impulsion, la ferme accueille sa première jument, Princesse, devenue une mascotte et décédée en 2017 à l’âge de 14 ans. Sa fille, Émeraude, prendra sa suite. « Ça m’a passionné de travailler avec les chevaux. Nous avons eu un accompagnement du haras de La Roche-sur-Yon pour former les jardiniers. »
Parti quelques années au parc floral de la Beaujoire, Benoit Lesne revient en 2014 en tant que responsable de l’animation pédagogique : « J’ai repris les Dimanches à la ferme (qui permettent aux enfants et à leurs parents de venir rencontrer les animaux et le potager chaque premier dimanche du mois, NDLR), mis en place par mon prédécesseur Olivier Hubert. Il y avait beaucoup de plaisir à accompagner les agents, à faire évoluer le potager et l’accompagnement des animaux. En 2016, j’ai passé la main à Alice Ollivaud. »
La ferme souffle ses 40 bougies dimanche 4 mai
Pour fêter ses 40 ans, la Chantrerie invite les familles à un grand goûter d’anniversaire. Au menu : spectacles, surprises et ateliers printaniers autour des plantes qui mettent de la couleur dans les potagers. L’événement signe le retour en fanfare des Rendez-vous à la ferme les mercredis et premiers dimanches du mois, de mai à octobre.
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