Concilier les usages voitures et transports collectifs
Au fil des ans, une prise de conscience collective a permis de réduire le recours à la voiture au quotidien. Les politiques de développement des transports publics ont surtout bénéficié à la ville-centre : pour les communes situées au-delà du périphérique, la réalité est tout autre, et le recours à la voiture est quasi inéluctable lorsqu’il s’agit de rallier une commune voisine sans passer par la ville-centre, ou diminuer des temps de transport variant du simple au triple. La volonté de réduire la place de la voiture impose une évolution du réseau de transport centralisé, vers un réseau au maillage fin, en «toile d’araignée». Mais le facteur premier de réduction des déplacements automobiles, réside dans l’équilibre de l’aménagement durable du territoire métropolitain pour minorer les transferts : implantation des services publics, des entreprises génératrices d’emplois…La réflexion sur le développement des RER métropolitains peut contribuer à cet équilibre à condition que des moyens financiers adaptés accompagnent cette annonce !