2024-07-23T14:36:31Z

Les bonnes pratiques assainissement

Nos activités nous amènent à utiliser de l’eau au quotidien. En moyenne, un habitant de la métropole rejette entre 120 et 150 litres d'eaux usées chaque jour. Comment sont-elles traitées ? Quelles sont les bonnes pratiques à appliquer au quotidien ?

Ce que vous trouverez :
Cette information concerne tous les habitants de la métropole nantaise.

Dans cette page, les contenus s'adressent à tous les habitants des 24 communes de Nantes Métropole.

Qu’est-ce que l’assainissement ?

L’assainissement correspond à la collecte et au traitement des eaux usées : domestiques, industrielles et agricoles. Ces eaux usées sont acheminées, à travers un réseau de 2200 km, vers l’une des 25 stations d’épuration de l’agglomération pour y être traitées et dépolluées. Elles peuvent ensuite être rejetées dans le milieu naturel.

Les différents types d’assainissement

Il existe 2 types assainissement :

L’assainissement non-collectif ou autonome :

C'est un réseau d’assainissement privé non raccordé au réseau public (fosse septique, fosse toutes eaux, épandage…).

L’assainissement collectif :

À noter

Les étapes de traitement sont souvent perturbées par de mauvaises pratiques usagères qui entravent le bon fonctionnement des stations et engendrent des interventions coûteuses.

Stop aux lingettes et autres déchets dans les toilettes ou les éviers

Tout ne doit pas aller dans les égouts ! Les déchets jetés dans les toilettes ou dans les éviers peuvent dégrader le bon fonctionnement des stations, polluer l’environnement, encrasser les canalisations et menacer la sécurité des agents (produits toxiques).
La collecte et le traitement des eaux usées sont donc fondés sur les bonnes pratiques de chacun.e.s.
Testez vos connaissances des bons réflexes avec notre quizz.

Les lingettes ? C’est à la poubelle ! Idem pour les aquatubes, les tampons hygiéniques et les cotons-tiges même biodégradables qui doivent impérativement être jetés à la poubelle. Les interventions de débouchage causées par ces objets solides engendrent des coûts additionnels répercutés sur les factures des usager.e.s.

Pour les réseaux privés, jeter de tels produits créé des obstructions qui peuvent engendrer des débordements d’eaux usées chez vous. L’intervention d’une entreprise privée peut vous coûter entre 350 et 650 € !

À retenir : tous les déchets doivent être jetés à la poubelle ou déposés dans des filières de tri spécifiques.

Pour réduire notre impact sur la ressource en eau, optez pour le consom’action en préférant des produits écologiques : labelisés Ecolabel ou Ecodétergents  https://www.ecolabels.fr. Pour les plus créatif.ve.s, optez pour le DIY.
 

Se protéger des remontées d’eaux usées

Un système d’évacuation se trouvant à un niveau inférieur à celui de la chaussée, où se trouve le réseau de collecte public, doit être muni d’un dispositif anti-refoulement. La mise en place d’un ou plusieurs clapets anti-retour garantie généralement la protection de votre habitation contre des remontées d'eaux usées qui peuvent survenir en cas de période pluvieuse intense.

C'est au propriétaire de l’habitation d’équiper toutes les évacuations d’eaux usées de dispositifs anti-reflux. Il est également le seul responsable du bon fonctionnement et de l’entretien régulier de ces dispositifs d’étanchéité.

Plaquette explicative des remontées des eaux usées et pluviales (PDF ; 3 Mo)

Chiffres clés

48 millions de m³ d’eaux usées ont été traitées par les stations d’épuration de la métropole en 2023
 

495 interventions liées à des obstructions en 2023

400 ans, c'est le temps que peut mettre une lingette à se décomposer ! Même certifiées biodégradables.

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