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Moustique tigre : se protéger et éviter sa prolifération

Le nombre de moustiques tigre progresse peu à peu. Vecteur potentiel de maladies (dengue, chikungunia, zika), il est essentiel de se protéger et de lutter contre sa prolifération. Présent de mai à novembre, le moustique tigre est très différent des autres moustiques. Il est donc important de le reconnaître, de comprendre son environnement et son mode de vie, pour adopter les gestes protecteurs, et de le signaler.

Ce que vous trouverez :
Cette information concerne tous les habitants de la métropole nantaise.

Dans cette page, les contenus s'adressent à tous les habitants des 24 communes de Nantes Métropole.

Comment reconnaître le moustique tigre ?

Moustique tigre

Où vit le moustique tigre ?

Le moustique tigre vit proche des humains et principalement en milieu urbain. Il peut naître et vivre chez vous, où à proximité. Pour vivre et se reproduire le moustique tigre a besoin d’eau stagnante. Le moindre petit récipient rempli d’eau (un bouchon peut suffire) permet à la femelle de pondre ses œufs : environ 200 œufs tous les 12 jours.
Autres particularités : le moustique tigre se déplace peu, environ 150 mètres autour de son lieu de naissance. Il est donc né chez vous où à proximité !

Comment empêcher l’installation du moustique tigre chez soi  !

Éradiquer le moustique tigre est impossible. Mais il est simple d’éviter son installation et donc sa prolifération. Il suffit de supprimer toutes les retenues d’eau (surtout en extérieur) pour éviter que la femelle puisse pondre ses 200 œufs tous les 12 jours.

Il est déconseillé l’usage répété d’insecticides, en raison notamment de leur effet sur la santé.
Avant d’utiliser des produits anti-moustiques à appliquer directement sur la peau, demandez conseil à un un pharmacien. Ces produits  à appliquer sur toutes les parties découvertes du corps (sauf muqueuses et lésions cutanées étendues) et à renouveler régulièrement contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer.  Vigilance néanmoins pour les femmes enceintes et les jeunes enfants !

Portez des vêtements couvrants et amples sont des mesures très efficaces pour réduire l’exposition aux piqûres. Veillez à bien protéger les pieds et chevilles.

Les procédés suivants n’ont pas fait preuve de leur efficacité, ou ne sont pas assez sélectifs :

Attention aux bracelets anti-moustique. Ils contiennent des substances chimiques. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recommande de proscrire le port de ces bracelets chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Vous pensez avoir vu un moustique tigre chez vous. Que faire ?

Ce signalement permet de participer à une surveillance renforcée pour limiter la propagation des maladies vectorielles à risque épidémique.

Comment se protéger des piqûres ?

Attention : si vous souhaitez utiliser un produit anti-moustique sur la peau, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien, surtout pour les enfants et les femmes enceintes.

Comment le moustique tigre transmet la dengue, le chikungunya ou Zika ?

Seule la femelle peut transmettre la maladie. Pour cela, il faut qu’elle ait préalablement piqué une personne infectée, revenant d’un pays ou d’une zone où sévissent ces maladies.
C’est pourquoi les autorités de santé restent très vigilantes en cas de dengue, chikungunya, ou Zika importé en métropole.
C’est aussi la raison pour laquelle il est important de lutter collectivement et individuellement contre l’installation et la prolifération du moustique tigre en adoptant les gestes simples chez soi.

Voyageurs, protégez-vous pour ne pas importer le virus en France métropolitaine

Les voyageurs se rendant dans des zones où sévissent ces maladies (essentiellement les pays de la zone intertropicale) doivent être particulièrement vigilants à se protéger des piqûres de moustique pendant leur séjour pour éviter, d’une part la maladie, mais également de rentrer sur le territoire avec le virus. En cas d'apparition de symptômes (fièvre d'apparition brutale, douleurs, éruption cutanée) dans les 15 jours qui suivent leur retour, il est important que les voyageurs consultent leur médecin traitant le plus rapidement possible.   
Si, en métropole, un « cas importé » (personne revenant avec le virus) est identifié, le médecin alerte l’Agence régionale de santé (ARS) qui déclenche des mesures de protection des personnes dans le but d’éviter l’apparition de « cas autochtones » (personne malade n’ayant pas voyagé dans la zone intertropicale contaminée par la piqûre d’un moustique vecteur) et d’une épidémie.

Quand et comment sont déclenchées les mesures de protections sur le territoire ?

Seule l'ARS déclenche des mesures de protection des personnes dans le but d’éviter l’apparition de «cas autochtones » (personne malade n’ayant pas voyagé dans la zone intertropicale contaminée par la piqûre d’un moustique vecteur) et d’une épidémie.
Les ARS surveillent, avec Santé publique France, les cas humains de dengue, chikungunya et Zika (avec le système de déclaration obligatoire). Elles assurent également la surveillance du moustique tigre et les démoustications autour du domicile des cas humains si nécessaire.

L’objectif est de limiter la propagation de ces maladies vectorielles à risque épidémique. Dans ce cadre, l’ARS Pays de la Loire a missionné un opérateur qui déploie un réseau de pièges pondoirs permettant la détection du moustique Aedes albopictus. Ce programme de surveillance est mis en œuvre pendant la saison active du moustique, de mai à novembre.

Les limites de la démoustication

L’opération de démoustication est engagée dès lors qu’il existe un risque sanitaire de contamination : si une personne revient en métropole avec un virus transmissible par le moustique tigre (Dengue, Chikungunya, ou Zika), sa zone d’habitation sera traitée pour éviter que le virus soit transmis.
Une opération de démoustication ne peut être efficace que s’il n’existe plus de réserves d’eau stagnante, lieux où les gîtes larvaires se développent.
Il est donc indispensable de veiller à supprimer tout contenant d’eau stagnante, chez soi, où protéger hermétiquement toute retenue d’eau de pluie. Les opérations de démoustication en milieu urbain se déroulent donc sur des zones restreintes, dans un objectif de santé publique. Elles n’ont pas de visée d’éradication du moustique tigre, et ne concernent pas les autres espèces de moustiques (pas de « démoustication de confort »).

Pour aller plus loin

Contact

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29, rue de Strasbourg
44000 Nantes
Direction santé publique de la Ville de Nantes
Tél. 02 40 41 90 27

Maison de la tranquilité publique
11, boulevard de Stalingrad
44000 Nantes
Allo tranquillité publique :
02 40 41 99 99