Le canal de la Martinière en pratique
- Site en accès libre. Permanences de l’ACCAM en été les dimanches après-midi.
- Y aller en transports en commun :
Bus ligne 98, arrêt Bac-du-Pellerin.
À quelques pas de l'écluse, en amont du canal de la Martinière, se trouve la machinerie que l’association ACCAM fait visiter. C’est ici que nous apprenons l’étonnante histoire du canal. Il faut remonter 150 ans en arrière : l’ensablement progressif de la Loire menace la navigation jusqu’à Nantes, d’autant plus que les bateaux à voile laissent la place à des navires plus gros, utilisant la vapeur. La chambre de commerce décide de s’attaquer à cette situation inquiétante et lance la construction du canal, long de 15 km.
Plus de mille ouvriers participent aux travaux titanesques, qui durent dix ans et s’achèvent en 1892. Pourtant, le canal de la Martinière ne sera utilisé qu’une vingtaine d’années ! Devenu cimetière marin, il est saboté par les Allemands pendant la dernière guerre puis sert de site de stockage pour les Américains et l’Otan…
L’Union des syndicats des marais du Sud-Loire le rachète en 1958 pour le remettre en valeur et lui donner une nouvelle vocation. De gros travaux ont alors lieu pour améliorer son rôle dans le système hydraulique.
Cette précieuse réserve d’eau douce sert depuis 1960 à réguler les niveaux d’eau des marais du Pays de Retz et à irriguer le quart de son territoire. Et c’est aussi un lieu de balade parfait pour deux cyclistes comme nous !
Le canal de la Martinière en pratique
Bon plan : pour pédaler plus loin ...
À l’ouest toute pour gagner l’océan ! L’itinéraire cyclable La Loire à Vélo longe le canal de la Martinière et rejoint 35 km plus loin Saint-Brévin-les-Pins, via Paimboeuf et son étonnant Jardin étoilé.