Avec ses volumes généreux et ses salles fonctionnelles qui laissent entrer la lumière, l’école Joséphine-Baker a été pensée pour le confort des élèves et des enseignants. Ses deux cours seront végétalisées et dotées d’un enrobé clair et de points d’eau pour apporter de la fraîcheur en période estivale. Une fresque a été posée dans la cour principale, clin d’œil aux lieux nantais emblématiques : la tour LU, la grue jaune, les Machines de l’île… Le nom de l’école rend hommage à la chanteuse, danseuse, militante et résistante afro-américaine, devenue Française en 1937.
Des préfabriqués modulables
Au premier regard, rien ne distingue l’établissement des autres écoles neuves. « Nous sommes sur des prestations identiques et mêmes supérieures d’un point de vue acoustique et thermique », souligne Jean-Philippe Marchese, responsable du schéma directeur des écoles de la Ville de Nantes. Et pourtant, cette structure provisoire a la particularité d’avoir été construite en blocs modulaires autonomes, assemblés comme des Legos. Un groupe scolaire définitif, qui portera le même nom, ouvrira en 2025 à l’emplacement du triangle des Marchandises. « Les préfabriqués modulables seront démontés et réutilisés pour augmenter les capacités d’autres écoles, c’est inédit », précise Jean-Philippe Marchese.
Les travaux, d’une durée de deux ans - soit moitié moins que les constructions classiques - ont pris un peu de retard en raison de la crise sanitaire. Trois classes ont ouvert le 2 novembre 2020 sur les huit prévues à terme.