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Au parc des chantiers, des médiateurs veillent sur les noctambules

Actualités Publié le 08 juillet 2021

Depuis le 1er juillet, quatre médiateurs cheminent de 23h à 5h du matin, entre le pont Anne-de-Bretagne et le quai des Antilles. Leurs missions ? « Sécuriser, protéger et alerter ». Explication avec Julien Guérin, en charge du dispositif à la mission prévention de la Ville de Nantes.

Ce dispositif de médiation est une nouvelle expérimentation de 6 mois visant à renforcer la sécurité sur le site du parc des chantiers.
Ce dispositif de médiation est une nouvelle expérimentation de 6 mois visant à renforcer la sécurité sur le site du parc des chantiers.

Pourquoi la Ville de Nantes déploie des médiateurs sur ce secteur ?

« La collectivité et la police nationale sont régulièrement interpellés par rapport à des phénomènes de délinquance sur le site du parc des chantiers. C’est un sujet qui avait émergé après un état des lieux réalisé en juillet 2020 sur le secteur et ce, malgré les moyens déjà engagés par le passé (meilleur éclairage du site, mise en place d’un poste de secours au Hangar à bananes, présence de veilleurs de soirée ou encore déploiement de la vidéoprotection). Le point noir majoritairement soulevé est le déficit de présence humaine rassurante pour les passants, la clientèle des bars, les professionnels de la nuit… La collectivité engage donc de nouveaux moyens avec la présence de 4 médiateurs, de 23h à 5h du matin, lors des périodes de forte affluence nocturne et pour une durée de 6 mois. Cette expérimentation est une première étape. »

Concrètement, quelles sont leurs missions ?

« Ils ont plusieurs missions : faire de la veille, de l’analyse, rassurer, dissuader les passages à l’acte, sécuriser, protéger et alerter. Ils vont aussi faire le lien avec tous les acteurs présents sur place en fonction des situations rencontrées : veilleurs de soirée, protection civile, exploitants des stations nocturnes, polices nationale et municipale, SDIS, centre de supervision urbain… Ils doivent faire preuve de rigueur, de sang-froid, notamment lorsqu’ils interviennent sur des échauffourées, être aptes à aller au contact des personnes pour proposer un soutien, une aide. »

Le dispositif a débuté le jeudi 1er juillet pour une durée de 6 mois. Quels sont les premiers retours ?

« Globalement, l’affluence sur l’espace public est faible, la reprise s’effectue en douceur avant la réouverture des discothèques le 9 juillet. Mais les médiateurs sont tout de même intervenus, notamment sur des altercations entre des personnes alcoolisées. Cela a permis une plus grande réactivité des acteurs de la sécurité et a empêché une escalade de la violence. » 

Quel est son avenir ?

« C’est une expérimentation qui permet d’identifier les besoins. Un point d’étape sera réalisé à l’issue des six dates déjà actées (du 1er au 10 juillet). Et en septembre, on adaptera la présence des médiateurs et leur nombre en fonction de toutes les remontées du terrain. Une quinzaine de nouvelles dates devraient être décidées jusqu’en décembre. » 

À noter

Les 4 médiateurs de tranquillité publique sont présents sur le parc des chantiers les 8, 9 et 10 juillet, de 23h à 5h. À l'issue d'un point d'étape le 10 juillet, d'autres dates seront actées jusqu'en décembre.

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