Florian Quistrebert, Béatrice Dacher, Franck Gérard, Elsa Tomkowiak… Vingt ans après la création du Prix des arts visuels, ils sont au total 77 artistes – 36 femmes et 41 hommes – à avoir bénéficié de ce dispositif de soutien porté par la Ville de Nantes. « Quatre lauréats sont choisis chaque année par un jury diversifié, au terme d’un appel à candidature. Ils bénéficient d’une bourse de 9 000 € et un atelier leur est mis à disposition pendant deux ans », explique Émilie Taghersout, à la direction générale de la culture. Autres « coups de pouce » : une exposition collective organisée désormais chaque été durant le Voyage à Nantes, sous la houlette d’un commissaire d’exposition, un accompagnement dans les domaines administratifs et de la mise en réseau.
Pour marquer les 20 ans du dispositif, une vingtaine d’événements sont programmés tout au long de 2022. Les expositions forment l’essentiel de ces propositions. « Les galeries associatives nantaises sont au premier rang, poursuit Émilie Taghersout. Certains de leurs projets associaient déjà des lauréats, d’autres ont été organisés spécialement pour ces 20 ans. »
La pluridisciplinarité est plus que jamais représentée dans cette grande traversée : photographies, peintures, sculptures, dessins, vidéos, performances et installations seront exposées au grand public dans différents lieux nantais.
Le top départ des 20 ans est donné en musique dimanche 30 janvier pendant la Folle Journée avec le projet Citérythmie de Blandine Brière et Benoît Travers, sur le chantier de la Cité des congrès. Parmi les autres propositions, la carte blanche proposée par le Musée d’arts de Nantes aux lauréats, ou encore l’école des Beaux-Arts qui expose une cinquantaine d’œuvres tirée de ses collections, avant de les proposer au prêt via son service artdelivery.fr !
Certaines œuvres de lauréats du Prix des arts visuels sont visibles toute l’année à Nantes, grâce à des commandes publiques et surtout au Voyage à Nantes. Parmi les œuvres pérennes : la Jungle intérieure d’Evor au passage Bouchaud, les enseignes décalées de Quentin Faucompré, le camping et le mini-golf du Petit Port revisités par Jean Bonichon, cinq chambres d’artistes dans des hôtels de la ville, sans oublier certains des habillages artistiques des e-busways de la Tan.