À noter
Les travaux, d’un montant de 1,12 million d’euros, sont entièrement financés par l’État et réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC et la maîtrise d’œuvre de Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques.
« C’est une opération qui faisait peur à tout le monde car ce monument est un joyau, une merveille. » C’est par ces mots que Marc Le Bourhis, directeur régional des affaires culturelles culturelles des Pays de la Loire, a qualifié les travaux qui ont débuté en mai visant à démonter le tombeau du duc de Bretagne François II et de sa seconde épouse Marguerite de Foix, niché dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Une première étape qui aboutira en juillet avant sa restauration complète d’ici trois ans. En cause : « Les remontées de sel qui attaquent la serpentine, la pierre à sa base. Il y avait une vraie urgence à traiter le problème. »
Car l’édifice, érigé en 1507 au couvent des Carmes sur commande d’Anne de Bretagne pour abriter les dépouilles de ses parents, subit l’épreuve du temps. « Déjà, dans les années 2010, on a constaté des dégradations sur le tombeau : la plinthe sur laquelle il repose s’effritait, explique Valérie Godard, conservatrice régionale des monuments historiques à la DRAC, maître d’ouvrage de la restauration du tombeau. Et la situation s’accélérait… La décision est alors prise de lancer des travaux en 2020 mais l’incendie vient les repousser. »
Concrètement, comment enlever les sels dans la pierre ? « Il faut un traitement complet, aller au cœur de la pierre. On va retirer celles atteintes et les mettre dans des bains de dessalement, pendant deux ans, continue Valérie Godard. Pendant ce temps, on procédera à la restauration des statues présentes sur le tombeau. On va aussi veiller à retravailler l’isolation du sol du tombeau et supprimer les plâtres et mortiers pour du ciment. »
À noter
Les travaux, d’un montant de 1,12 million d’euros, sont entièrement financés par l’État et réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC et la maîtrise d’œuvre de Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques.