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Les Neptunes, ces handballeuses en or… 

Actualités- Mis à jour le 02 janvier 2024

Le temps d’une soirée, c’est tout un club, les Neptunes de Nantes, qui a célébré ces trois championnes du monde de handball : Tamara Horacek, Léna Grandveau et Oriane Ondono.

En ce milieu de semaine, au complexe Mangin-Beaulieu, c’est encore Noël... © Ludovic Failler.
En ce milieu de semaine, au complexe Mangin-Beaulieu, c’est encore Noël... © Ludovic Failler.

Dehors, il fait déjà nuit noire. Mais à l’intérieur, le complexe Mangin-Beaulieu brille de mille feux. Mercredi 27 décembre, les filles des Neptunes terminent leur entraînement devant un public venu en nombre pour l’occasion. Ce soir en effet, ce n’est pas un entraînement comme les autres. C’est aussi une célébration. Et pas uniquement celle de trois joueuses en or, de trois joueuses au sommet du handball mondial. Non, ce soir, c’est tout un club qui est fêté.

« Nous avons voulu ce temps de convivialité afin de mettre à l’honneur, de remercier les participantes au championnat du monde qui nous ont faits rêver pendant 15 jours. Mais aussi l’ensemble des salariés, des bénévoles. » Pour autant, dans les tribunes, le public n’a d’yeux que pour Tamara, Oriane et Léna.
À l’issue d’un temps médiatique où les trois sportives ont évoqué « le travail fourni, les sacrifices, la force du collectif, la fierté », place à la parenthèse enchantée des dédicaces. Le stand réservé au merchandising est pris d’assaut. Les maillots et les ballons se vendent à la chaîne. Prêts à être signés des trois stars d’un soir et plus encore.

« Tamara, Léna et Oriane sont des exemples pour nous »

Pour Emma, 18 ans, « ce n’est pas tous les jours que nous pouvons approcher d’aussi près autant de talents ». Quelques mètres plus loin dans la file d’attente, Mila et Aziliz, U16 aux Neptunes, évoquent leur fierté de porter le même maillot : « Elles ont fait le même parcours que nous. C’est clair que c’est motivant. »
Dans un calme teinté de respect, ça prend des photos. Ça demande poliment à prendre des selfies. Ça fait signer des autographes sur un ballon, sur un maillot, sur une carte postale ou encore sur un poster. Tamara, Oriane et Léna ont un mot et un sourire pour toutes et tous. Surtout pour toutes : la foule présente se conjugue essentiellement au féminin !

Habituées des matches à Mangin-Beaulieu, Emma, 15 ans, et Anaïs, 11 ans, sont venues spécialement de Sainte-Pazanne avec leur grand-mère. Elles aussi, survêtement de leur club sur le dos, attendent patiemment leur tour. Les deux jeunes filles sont un peu intimidées : « Ce sont des exemples pour nous. » Et comme le soulignait un peu auparavant Léna Grandveau, nouvelle diva du hand tricolore, « tout cela montre que le club monte en puissance ». Sur et en dehors du terrain. Sur le toit du monde et sous les lumières de Mangin-Beaulieu.