[Nantes recrute] Découvrez le métier de Clément, ripeur

Quel est le rôle d’un ripeur ?

"Nous assurons la collecte des bacs bleus et jaunes, ordures ménagères et déchets recyclables devant les maisons et au pied des immeubles. Chaque équipe de trois personnes, un conducteur et deux ripeurs, assure une tournée par secteur. Cela représente environ 600 bacs par jour. Lorsque la tournée est finie, nous assurons des missions annexes liées à l’entretien du parc matériel."

Quelle est l’organisation du travail ?

"Nous travaillons du lundi au vendredi de 6h à 13h. Selon les jours, nous vidons les bacs bleus ou jaunes. Lorsqu’il y a un jour férié, la collecte est décalée et nous travaillons aussi le samedi, ce qui ouvre droit à une journée de récupération."

Quel est votre équipement ?

"Nos tenues, fluorescentes et portant des bandes réfléchissantes, nous sont fournies et sont entretenues spécifiquement. Elles sont adaptées selon les saisons et la météo."

Quelles sont les qualités requises pour être ripeur ?

"Aucun diplôme n’est exigé, nous sommes embauchés à l’issue d’un entretien. La formation est assurée. Il ne faut évidemment pas avoir de problème physique majeur, puisque c’est un métier de manutention. Il requiert le sens du service et des qualités relationnelles pour interagir avec les gens, ce qui va du simple bonjour à des questions. Il faut rester calme face à un automobiliste énervé de devoir patienter derrière la benne, par exemple. Et avoir conscience de l’importance des questions de sécurité."

Y a-t-il des possibilités d’évolution professionnelle ?

"Oui, on peut passer des concours et devenir agent de maîtrise ou technicien. Être agent d’une grande collectivité ouvre aussi de nombreuses perspectives puisque nous pouvons profiter de la mobilité interne pour changer de service et de métier."

Qu’appréciez-vous dans ce métier ?

"J’ai beaucoup cherché ma voie. Après un BEP en comptabilité et plusieurs expériences professionnelles diverses, un job d’été en tant que ripeur a été mon premier travail en extérieur. Et j’ai découvert que j’aimais cela. Les horaires me conviennent bien aussi. On commence tôt, mais la journée est terminée à 13h. Et il y a un bon esprit de camaraderie dans les équipes. Surtout, ça me plaît de travailler pour ma ville, de contribuer à sa propreté. On a bien vu pendant le Covid à quel point notre mission est importante. Les gens sont en général contents de nous voir. C’est une vraie satisfaction de savoir que nous nous rendons utiles à la communauté en étant une pièce essentielle d’une grosse machine."