Quel est votre état d’esprit deux jours après cette grande victoire en finale ?
« Il me revient toutes les belles images du mur violet, de cette unité entre le public et l’équipe. Il y a eu une vraie fête. Ensuite, sportivement, Paris était prévenu après notre victoire en championnat. On savait qu’ils avaient à cœur de prendre leur revanche. Et ils n’ont pas réussi ! C’est la première fois que Nantes bat le PSG dans une grande finale. Cette fois, c’est nous qui leur faisons subir une défaite assez lourde. »
Vos supporters se sont déplacés en nombre à Paris. Quel a été leur rôle ?
« C’est une source d’énergie. Un surcroît important et très positif ! Ce n’est pas un public qui exige, il veut prendre du plaisir et soutient l’équipe dans la victoire comme dans la défaite. Sans contexte, ce sont les meilleurs supporters de France, de part leur nombre notamment (plus de 2 000 personnes ont fait le déplacement à Paris, ndlr). Au club, on essaye de rendre les choses encore plus belles en distribuant des t-shirts, des drapeaux... »
Désormais, vous avez d’autres échéances à venir...
« On vise plus haut. Cette Coupe de France, qui ponctue habituellement une saison, vient au milieu d’un moment où tout se joue. Car il y a la Coupe d’Europe (EHF European League) et on aimerait re-gôuter à un « Final Four » (carré final, ndlr). Pour ça, il va falloir battre le leader du championnat d’Allemagne, Berlin. Et on veut se requalifier pour la Ligue des Champions car quand on voit ce que l’équipe a produit face au PSG, sa place est au plus haut niveau européen. À chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui on est déjà à penser à demain. »
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