Comment briller à vélo pour affronter l'heure d'hiver

Publié le 24 oct. 2025

Dernière mise à jour 24 oct. 2025

Pour les cyclistes, le passage à l'heure d'hiver signifie effectuer des trajets lorsqu'il fait sombre. Voici quelques conseils pour rouler tout en étant bien vu, à destination des vélotaffeurs ou cyclistes plus occasionnels.

  • Les jours raccourcissent… Pour continuer à rouler en sécurité, pensez à briller ! © Ludovic Failler

Pourquoi la visibilité est-elle plus critique ?

Le soleil se couche plus tôt, la lumière baisse avant l’heure du retour à la maison… Avec le passage à l’heure d’hiver, le 26 octobre cette année, les trajets à vélo en soirée deviennent plus incertains du point de vue de la visibilité. La lumière ambiante réduite, le peu de contraste avec l’environnement – vêtements sombres, ombre des arbres ou des bâtiments – font que les autres usagers de la route ont parfois du mal à distinguer un cycliste, en particulier dans les zones urbaines moins éclairées. Automobilistes, chauffeurs de bus ou piétons... ils réagiront moins vite s’ils ont du mal à vous repérer.

Comment s’équiper pour être vu ?

Éclairage et signalisation. Le Code de la route impose à l’avant un éclairage blanc fixe + un catadioptre blanc, et à l’arrière un éclairage rouge fixe + un catadioptre rouge. Également obligatoires : des catadioptres de roue latéraux oranges (ou des pneus à flancs réfléchissants) et des réflecteurs de pédale. Utiliser des feux de position supplémentaires (non clignotants) à l’avant et à l’arrière augmentera votre visibilité. Autre ajout recommandé pour votre sécurité : des feux indicateurs de direction clignotants à l’arrière. Pour approfondir le sujet et faire les bons choix, rendez-vous sur le site de la FUB, la Fédération française des usagères et usagers de la bicyclette.


 

Vêtements et accessoires. Portez un gilet ou un vêtement réfléchissant ou de couleur vive, surtout en zones mal éclairées (il est obligatoire hors agglomération). À l’inverse, évitez les vêtements noirs ou foncés, qui se fondent dans la nuit. Un casque, des gants et chaussures avec éléments réfléchissants ou clairs peuvent aussi vous aider à être bien vus. C’est l’idée qu’a poussée la start-up nantaise Captain Blink, en inventant des brassards lumineux et connectés. Un écarteur de danger sur le côté arrière gauche peut signaler votre espace — un accessoire utile en circulation dense.


 

Réglage et entretien. Vérifiez régulièrement que vos feux fonctionnent bien, que les piles ou batteries sont chargées. Nettoyez les parties réfléchissantes pour qu’elles restent efficaces. Gardez votre vélo propre et bien entretenu : un vélo visible mais en mauvais état (freins, éclairage défaillant), c’est risqué ! Pour être au top, rendez-vous chez un vélociste ou dans un des ateliers associatifs de la métropole.

Comment adapter son comportement ?

Vous avez un bon équipement, très bien ! Pensez aussi à bien réagir quand les jours baissent :

  • Anticipez davantage les zones d’ombre, intersections peu visibles, croisements de bus ou voitures…
  • Ralentissez dans les zones mal éclairées ou peu fréquentées.
  • Roulez bien dans le champ de vision des autres usagers, ne restez pas dans l’angle mort d’un véhicule.
  • Utilisez les pistes cyclables ou aménagements dédiés quand c’est possible — en métropole nantaise, celles-ci sont de plus en plus nombreuses.

Bon à savoir

L’association Place au Vélo mène en novembre sa campagne annuelle « Cyclistes, brillez » pour sensibiliser à la visibilité des cyclistes. En dehors de ces opérations, l’association organise des contrôles techniques dans les communes de la métropole nantaise pour vérifier l’état général du vélo (freins, éclairage, signalisation).