Les premiers arbres sont arrivés sur la place Gloriette Petite-Hollan…
Les bonnes fondations du chantier de Babinière
Publié le 07 avr. 2023
Dernière mise à jour 17 août. 2023
Babinière, c’est tout à la fois un nouveau pont, un nouveau Centre technique et d’exploitation, un nouveau Pôle d’échanges multimodal, dont un P+R, en cours de construction. Visite au début du chantier.
Des terres réemployées
À Babinière, l’intégralité de la terre de déblai a été réemployée en terre de remblai, soit l’équivalent de 72 piscines olympiques remplies de terre ! La seule terre apportée pour le projet provient directement du chantier de la porte de Gesvres à quelques centaines de mètres du site. Après des phases de déblai et de remblai nécessaires à l’aplanissement du futur site, des travaux sont encore en cours et à venir : d’un côté pour consolider une partie des sols remblayés et de l’autre pour construire un mur de soutènement en bordure de la voie ferrée du tram-train.
La gestion de l’eau de ruissellement et le maintien de continuités écologiques assurées
Un bassin de rétention de 2 700 m3 sur 7,5m de profondeur est en cours de création. Il permettra de collecter les eaux pluviales, et de les filtrer par des plantes, avant de les réorienter sur la vallée de la Gesvrine toute proche. Une fois terminé, ce bassin sera planté, tout comme les talus en bordure de périphérique formant ainsi une continuité écologique pour la faune et la flore.
Une prairie et une installation photovoltaïque sur le toit
Deux réserves de terre végétale d’origine sont en attente d'être réemployées pour la conception de toitures végétalisées, et la plantation des talus, aux caractéristiques identiques à la prairie d’origine. Ces toitures accueilleront également des panneaux photovoltaïques dont la quasi-totalité de la production sera utilisée pour les besoins du site.
Une veille experte et active sur la faune locale
En bordure de la zone humide de la Gesvrine, espace boisé classé, le chantier Babinière répond à l’obligation d’évaluation environnementale : les mesures ERC (Eviter, réduire, compenser) mises en place par le projet sont suivies par un écologue qui réalise notamment l’inventaire régulier des espèces évoluant dans le périmètre : insectes, chauve-souris, batraciens et oiseaux. Des mesures de compensation sont également mises en œuvre : deux espaces naturels ont ainsi été choisis pour accueillir le nichage de la cisticole des joncs, espèce protégée de passereaux adeptes des prairies proches de zones humides : un espace à Port-Barbe et un autre à la Ménardais sur le site de l’ancienne pépinière de la Ville de Nantes.
Un nouveau pont entre Babinière et la ligne 1 du tramway
Une station-service pour les tramways
Une fois passé le nouveau pont au-dessus du périphérique, les rames de tramway en service gagneront le Pôle d’échanges multimodal et, le soir, prendront la voie du Cetex en passant toutes à la station-service pour lavage extérieur et sablage (chaque rame utilise du sable pour éviter les glissades et améliorer le roulement dans les virages notamment), pour enfin stationner sur les 15 voies de stockage pouvant contenir 60 rames grande longueur sur 12 600 m2.
Un an pour arriver au stade clos-couvert
Sur site, l’étape de construction des bâtiments est lancée, avec le début des fondations et l’installation des grues. L’ensemble des bâtiments du Cetex devrait arriver au stade au clos-couvert et, en 2024, les travaux de construction du nouveau P+R pourront eux commencer.
Combien ça coûte ?
Le coût estimatif de l’opération (CETEX, prolongement tramway, P+R) est de 173 830 321 euros TTC. Elle est financée par le maître d’ouvrage Nantes Métropole avec diverses participations financières :
- Union européenne : 10,3 M€
- État via les dotations de soutien à l’investissement local pour 2,3 M€, au titre de Fonds vert - France nation verte pour 3 449 209,38 €, via les appels à projets transports collectifs en site propre pour 4, 075 900 €
- Département de Loire-Atlantique (soutien aux territoires) : 3 562 391 €
- Caisse des dépôts et consignations (programme d’investissements d’avenir France 2030 Ville de demain) : 847 446 €
L'insertion au cœur du projet
Sur le chantier Babinière, la clause d’insertion métropolitaine réserve 19 055 heures de travail aux personnes éloignées de l’emploi
Infrastructures
8 840 h d'insertion sur 7 lots : voie ferrée ; courants faibles et courants forts ; éclairage public et signalisation lumineuse de trafic ; Terrassements, soutènements et réseaux principaux ; espaces verts ; ouvrages d’art.
Construction du CETEX
6 525 h d'insertion sur 7 lots : fondations, gros-œuvre, bardage, métallerie, chauffage ventilation plomberie, électricité.
Construction du P+R
3 690 h d'insertion sur 3 lots : terrassement VRD, fondations, gros-œuvre, menuiseries extérieures, métallerie, serrurerie, électricité et photovoltaïque.