Piloté par le collectif Culture Bar-Bars, le festival lance sa 22e édition qui illustre son combat au quotidien : faire reconnaître les clubs, après les cafés, comme des lieux culturels à part entière. Toujours aussi festif et convivial, le rendez-vous se décline dans une cinquantaine de villes de France et dans 235 lieux. « On n'a jamais été aussi nombreux, se félicite Chloé Le Bail, directrice adjointe du collectif. La diversité culturelle est le temps fort du festival. Chaque lieu est décisionnaire de sa programmation. On retrouvera beaucoup de concerts aux esthétiques variées- majoritairement rock et électro- mais aussi des performances, des drags shows, du spectacle, du stand-up, des jeux, des expos... ! »
320 événements sont proposés à Nantes et dans la métropole (Rezé, La Chapelle, Carquefou, Saint-Herblain, Sautron). Parmi les temps forts : Chamaye au Chat Noir (28 novembre), Subutex à l'Ubik (28 novembre), Hi Fi Gen chez Maurice (le 28 novembre), Tribeqa aux Brassés (29 novembre), Gwendoline au Cafk (le 29 novembre), Show me my drag au LAB (le 30 novembre), Ipndego à Décadanse (le 30 novembre)...
12 nouveaux lieux dans la métropole nantaise
Cette année encore, les festivaliers sont invités à pousser les portes de 12 nouveaux lieux à Nantes et dans la métropole, dont Les Impertinant.es rue La-Tour-d'Auvergne, Le Labo diva, mail des Chantiers, Voyage Voyage rue de l’Hôtel-de-Ville ou le Bla Bla Bar à Rezé. « Malgré un contexte économique compliqué, les cafés-concerts se portent mieux à Nantes qu'ailleurs, grâce au dialogue que nous engageons avec les pouvoirs publics et la collectivité », analyse Chloé Le Bail.
« Loin des stades olympiques, à l’autre bout du spectre en termes de salles de concerts, les cafés-concerts, clubs, bistrots culturels et bars musicaux représentent pour beaucoup d’artistes la toute première marche de leur carrière scénique », souligne l'équipe organisatrice. Parrain du festival, Philippe Katerine les a fréquentés très tôt : « C’est peut-être ce qu’il y a de plus difficile, mais c’est une expérience fondatrice, témoigne le chanteur. Il n’y a aucune barrière. Tout est très mélangé, très brut. Si ça se passe mal, il faut corriger le tir. Si ça se passe bien, c’est un vrai tremplin, et ça a été mon cas ».