Croiser des propositions artistiques et scientifiques pour imaginer de nouveaux savoirs entre artistes et chercheurs... C'est le credo du festival Idéal, imaginé par le TU Nantes en complicité avec Nantes Université.
« Idéal se veut un espace résolument vivant pour se forger des outils afin de se mesurer à la complexité du monde et contribuer aux enjeux sociétaux actuels et futurs, expliquent ses organisateurs. En mêlant arts vivants et sciences, la scène devient un espace où la pensée se déploie et où les arguments scientifiques s’éprouvent ». Pluridisciplinaire, cette nouvelle édition interroge « notre relation au vivant, notre façon d'être au monde ensemble, de faire lien » .
Au fil de la programmation...
Côté spectacles, Petits Tréteaux d'écologie sauvage de Marion Delplancke, inspirée des bandes dessinées d'Alessandro Pignocchi, nous fait réfléchir à notre rapport au vivant (du 27 février au 2 mars au TU), Maxime Kurversn invitera le public à s'intéresser au théâtre comme objet d'étude scientifique à part entière (le 7 mars à l'école des Beaux-arts et le 8 mars à la faculté de lettres et langage), le chorégraphe Antoine Arbeit sublimera les théorèmes mathématiques en les faisant danser dans Système + Variability (le 9 mars au TU) tandis que la forme théâtrale se réinventera en conférence dans De la sexualité des orchidées de Sofia Teillet (du 14 au 17 mars au TU).
Le festival se définit également comme « une zone à essais pour nourrir tentatives et réflexions ». À l'image de La Machine, l'installation participative à danser de Valérie Giuga (le 15 mars à la faculté des sciences et techniques). Également au programme : les « apéros-cubes », des rendez-vous inédits pour faire dialoguer arts et sciences et les « binômes », des conférences performances créées à deux entre un artiste et une chercheuse pour produire une publication sensible et innovante de la recherche. Surprises garanties !