Le centre d’hébergement Mellinet, nouveau départ pour les sans-abri
Un fonds métropolitain de lutte contre le sans-abrisme
Publié le 08 avr. 2021
Dernière mise à jour 31 mars. 2025
Pour mettre à l'abri les personnes vivant à la rue ou en situation de mal logement, Nantes Métropole a créé un fonds spécifique en avril 2021. Avec 500 000 € de fonctionnement et 1,5 millions en investissement dès la première année, il accompagnera les projets de mise à l'abri porté par les communes.
En 2019, sur le territoire métropolitain on estimait à 7 441 le nombre de ménages vivant ou ayant vécu dans la rue sur une courte ou longue période. À cela, s’ajouteraient 2 500 personnes vivant en bidonville. Pour mettre à l’abri ces personnes et lutter contre le mal logement, la Métropole s’est engagée depuis 2018 dans la stratégie du Logement d’Abord et s'est dotée d'un Programme Local de l'Habitat.
Pour renforcer et compléter son action, la Métropole s’est également munie d’un fonds de lutte contre le sans-abrisme, voté au conseil métropolitain du 9 avril 2021. Dès la première année, le fonds sera alimenté de 500 000 € en crédits de fonctionnement, puis 1,5M € en investissements en cours d’année. « Lutter contre l'extrême vulnérabilité de certains de nos concitoyens et concitoyennes est notre boussole, particulièrement dans la période de crise sanitaire et sociale que nous connaissons », a déclaré Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole.
L’objectif de ce fonds ? Accompagner les communes et la Métropole dans le déploiement de solutions de mise à l’abri. Des projets pourraient être financés dès la fin de l’année 2021. Tout au long du mandat, la Métropole mobilisera ses partenaires, notamment l’État, pour tenter d’alimenter ce fonds jusqu’à 10 Millions d’euros par an.
« Nous voulons permettre un premier niveau de mise à l’abri avec des conditions d’hébergement dignes et humaines, selon une approche universelle, pour permettre à celles et ceux qui se trouvent dans la rue ou dans un habitat indigne, d'avoir un toit, de se stabiliser, de faire valoir leurs droits. Nous considérons que notre collectivité peut participer à cet effort collectif, avec les autres acteurs publics dont l'Etat. »
François Prochasson, vice-président de Nantes Métropole en charge du droit au logement et du logement social