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Vertou, Saint-Sébastien, Sorinières : une cuisine centrale pour les repas scolaires

ActualitésPublié le 21 juin 2019

Les cantines des écoles de ces trois villes du Sud-Loire seront bientôt fournies par une cuisine commune. Au menu : moins de coût et plus de qualité.

Nous voulons des produits meilleurs en goût, meilleurs pour la santé et pour l’environnement », souligne Christelle Scuotto, maire des Sorinières.
Nous voulons des produits meilleurs en goût, meilleurs pour la santé et pour l’environnement », souligne Christelle Scuotto, maire des Sorinières. photo Ville de Vertou

A partir de 2022, ce sont 800 000 repas, destinés aux enfants des Sorinières, de Vertou et de Saint-Sébastien-sur-Loire, qui seront préparés tous les ans dans la même cuisine. Ce projet, qui verra le jour sur le site de la Presse au Vin à Vertou, a l’ambition de développer « une action publique pertinente et innovante, au service de la population », explique Rodolphe Amailland, maire de Vertou. Une opération qui s’inscrit dans le pacte métropolitain engagé par Johanna Rolland, pour développer plus de solidarité et de proximité entre les collectivités du territoire.


Un cadre social et coopératif

Impulsé par la ville de Vertou, cette cuisine centrale est le fruit de 18 mois d’échanges. La structure juridique choisie permettra une gouvernance paritaire, au sein de laquelle chaque ville pourra faire entendre sa voix. « Il était important pour tout le monde de poser un cadre social responsable », note Laurent Turquois, maire de Saint-Sébastien. Les emplois concernés par ce changement d’organisation seront ainsi conservés dans la structure, et les agents qui ne souhaiteront pas y travailler seront accompagnés pour trouver un autre poste. Le coût global de l’investissement est de 4,8 millions d’euros, dont 17 % portés par Nantes Métropole.

Des filières de qualité

A côté des avantages financiers liés à la mutualisation des équipements, dont les mises aux normes régulières provoquent l’obsolescence précoce, cette cantine centrale devrait également permettre aux trois communes de bâtir une politique de restauration ambitieuse, tournée vers le développement durable et le mieux manger. « Nous voulons des produits meilleurs en goût, meilleurs pour la santé et pour l’environnement », souligne Christelle Scuotto, maire des Sorinières. Producteurs locaux et filières de qualité seront ainsi privilégiés, et de nombreux efforts sont aussi prévus en termes de réduction des déchets et du gaspillage. Cette initiative, une première dans l’agglomération nantaise, pourrait bien s’élargir à d’autres collectivités.

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