Deux groupes scolaires agrandis
«Anticiper le dynamisme démographique de la ville et construire des écoles du XXIe siècle », c’est en ces termes que Johanna Rolland, Maire de Nantes, présente le plan de construction des écoles dont s’est doté la ville. L’objectif ? Construire 6 écoles neuves et 23 extension d’ici 2024. Alors que les travaux démarrent dans les différents quartiers, le Conseil municipal a validé le choix du maître d’œuvre pour la restructuration de l’école Lucie-Aubrac et a voté le lancement de deux appels d’offres, pour les groupes scolaires Chauvinière et Camille Claudel/George-Sand. Les deux groupes scolaires se voient dotés d’une enveloppe respective de 14,3M€ et 15,9M€.
375 189 euros pour le patrimoine privé nantais
Une douzaine de propriétés et copropriétés vont bénéficier du soutien de la Ville au titre de la préservation et de l’amélioration du patrimoine. Elles sont situées pour l’essentiel dans le secteur sauvegardé, un périmètre de 126 hectares dans le centre-ville regroupant plus de 2 000 immeubles – dont la presque totalité des chefs-d’œuvre d’art urbain anciens. Ces aides financières représentent un montant total de 375 189,60 €. Elles entrent dans le cadre de la politique de préservation et d’amélioration du patrimoine urbain, qui a bénéficié en 30 ans à 200 opérations. Une subvention de 10 000 € a aussi été accordée à l’association de la promenade du cours Cambronne, pour accompagner une étude préalable à des travaux de restauration d’immeubles et restaurations de façades.
9,7M€ pour booster le sport pour tous et de haut niveau
Pour renforcer l’offre sportive dans les quartiers, la Ville va lancer quatre opérations pour des équipements sportifs municipaux.
Il s’agit de la reconstruction/extension du gymnase Gaston-Serpette, à partir du second semestre 2020 pour une durée estimée de 14 à 16 mois, soit une livraison à l’automne 2021. Montant de cette opération : 4 450 000€.
Seconde opération : la création d’un terrain hybride au stade Marcel-Saupin, un procédé consistant à renforcer le gazon naturel par l’adjonction de fibres synthétiques, permettant ainsi l’usage du terrain tout au long de l’année, notamment en période hivernale. Montant de cet investissement : 1 335 000 €.
Enfin : la rénovation des terrains de football à la Roche (Malakoff) et à l’Éraudière (Nantes Erdre). Ces deux terrains bénéficieront d’une solution alternative aux granulats issus de pneus avec une matière naturelle. L’éclairage sera également rénové avec la pose de LED. 1,9 M€ sont prévus au total.
15 lieux : bientôt une coopérative allée Baco
Emblématique par sa longue cheminée qui surplombe l’allée Baco, le bâtiment des bains-douches municipaux se voit offrir une nouvelle vie. Un déménagement, d’abord, puisque les bains-douches ouvriront en mars prochain rue Pierre Landais, au sein du futur espace solidaire Agnès Varda. Une installation, ensuite, puisque la SCOP l’ouvre-Boites 44 investira les lieux pendant les 6 prochaines années. Très active sur le territoire, cette coopérative solidaire propose un accompagnement auprès des entrepreneurs locaux pour tester, lancer et développer une activité économique. Depuis 2003, 1 500 projets et personnes ont été accompagnés et 300 emplois ont été créés. Une fois installée dans ce lieu placé sous l'étiquette « économie sociale et solidaire », l’équipe de l’Ouvre Boite 44 pourra poursuivre ses activités en plein centre-ville et accueillera une épicerie coopérative, une boutique de créateurs, un salon de thé ou encore un institut de bien-être. Le projet d’aménagement engagé par la SCOP est estimé à 520 000€ et le lancement des travaux a été validé par le Conseil municipal du 7 février. En 2018, « La Coopérative » avait remporté l’appel à projets 15 lieux, dans lequel la ville invitait les Nantais à réinventer différents espaces municipaux.
Commande publique, un levier pour la Ville et la Métropole
Nantes et la Métropole, sont un acheteur important sur leur territoire. En 2018, les deux collectivités ont passé pour 545 M€ de commandes, dont 80 % auprès des entreprises du département et 72,5 % auprès d’entreprises de la Métropole elle-même. Ce poids financier donne aux collectivités un levier important pour soutenir l’activité économique locale et impulser des changements de comportements chez les entreprises. Dans cette optique, la Ville et la Métropole incluent dans leurs marchés des clauses d’insertion professionnelle pour leurs marchés de travaux, des clauses sur le travail en journée pour les prestations de nettoyage, des clauses carbone dans les marchés de voirie ou encore des clauses de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour les prestations de service. Les entreprises qui candidatent aux marchés publics se voient en outre proposer un engagement dans onze types d’action qui remplissent des critères d’achat public durable ou responsable.