Pour en savoir plus
Quatre opérations en vue d’améliorer les équipements sportifs municipaux dans les quartiers à Nantes sont programmées dès 2020. Présentation.
«À Nantes, nous avons la chance d’avoir une pratique sportive large et diversifiée, pour tous et de haut niveau. C’est pourquoi nous investissons près de 10 millions d’euros pour rénover ou créer de nouvelles infrastructures, mais aussi pour soutenir les associations dynamiques du territoire. Nous voulons donner les mêmes conditions d’entraînement et de pratiques, aux hommes comme aux femmes, aux pros comme aux amateurs », souligne Ali Rebouh, adjoint aux Sports de la Ville.
1. reconstruction/extension du gymnase Gaston-Serpette
Ce gymnase vétuste n’offre plus des conditions de pratique conformes aux attentes des usagers, les clubs, associations locales et le collège public du quartier. Après étude, la Ville a fait le choix d’une démolition puis reconstruction sur site de cet équipement, afin de répondre aux nouvelles réglementations et aux enjeux de transition énergétique.
Le programme prévoit notamment :
● la création d’une salle de convivialité
● de nouveaux vestiaires, toilettes, locaux de stockage et de bureaux
● une mezzanine dédiée à la pratique douce
● la mise aux normes sportives de l’aire de jeu multi-sports, avec l’istallation de gradins pour le public
● la prise en compte des normes d’accessibilité
● le raccordement au réseau de chaleur urbain
● l’installation d’une centrale photovoltaïque couvrant ainsi la consommation électrique du bâtiment et d’équipements économes en énerrgie comme un éclairage led.
Début des travaux : été 2020.
Durée : 14 à 16 mois.
Livraison : automne 2021.
Montant de l’investissement : 4 450 000€
2. Création d’un terrain hybride au stade Marcel-Saupin
Utilisé principalement par la N2 du FC Nantes, l’équipe réserve des professionnels, et les équipes de jeunes U17 et U19, issues du centre de formation du FCN, le stade Marcel-Saupin accueille par ailleurs le tournoi Cité-Foot en mai, et la Naoned Cup, un tournoi national dédié au U9 en juin. Mais le terrain en gazon naturel patit des conditions météorologiques difficiles en hiver et lors de périodes d’intempéries.
La Ville a décidé, en accord avec le FC Nantes, de créer un terrain hybride, à l’instar de celui du stade de la Beaujoire. Le procédé mixe gazon et adjonction de fibres synthétiques. Ce terrain sera prêt pour la saison prochaine. Il permettra également de répondre au parcours sportif de la section féminine du FC Nantes qui, actuellement en D2, vise à moyen terme l’accession à l’élite.
Montant de l’investissement : 1 335 000€.
3. De nouveaux terrains de football à La Roche et à L’Éraudière
● Du stabilisé au synthétique nouvelle génération à La Roche
Pour accompagner la pratique du foot à Malakoff (un licencié sportif sur deux) et le développement du Sporting club de Nantes (fort de 300 licenciés filles et garçons), la Ville va aménager un terrain synthétique nouvelle génération. Fini le granulat de caoutchouc issu de pneus : c’est avec des matériaux naturels que le futur terrain sera aménagé. L’éclairage sera également remplacé avec des LED.
Livraison en novembre 2020. Montant : 1,3 M€
● Un nouveau synthétique à L’Éraudière
Le terrain, livré en 2007 sur la plaine de jeux de l’Éraudière, ne présente plus les qualités requises pour une bonne pratique du foot. Utilisé par Don Bosco – ce club fondé en 1948 compte 400 licenciés et une dynamique section Cécifoot - il va également bénéficier d’un nouveau terrain synthétique nouvelle génération. La pose de pare ballons est également prévue, pour adapter cet équipement à la pratique du foot gaëlique. L’éclairage sera rénové avec la pose de LED, toujours dans un souci d’économie d’énergie.
Livraison à la mi-octobre 2020. Montant : 610 000€.
Et aussi
● 100 000€ pour l’Hermine
L’association de la Butte Sainte-Anne va bénéficier d’un soutien financier pour des travaux de sécurité dediés à son gymnase de la rue Sainte-Marthe, où évoluent ses équipes de jeunes.
● 1,14 M€ pour les associations sportives
190 associations nantaises vont bénéficier d’une subvention commune de fonctionnement. Son montant est calculé par l’Office municipal des Sports de Nantes, en lien avec la Ville.
● Des travaux à la base nautique municipale du CAN et au gymnase Urbain-Leverrier
Implantée sur la rive gauche de l’Erdre à deux pas du pont de la Tortière, la base nautique municipale du Cercle de l’aviron de Nantes, le CAN, va bénéficier de travaux d’amélioration des locaux et d’accessibilité. Quant au gymnase Urbain-Leverrier, c’est l’isolation des vestiaires et la reprise des menuiseries extérieures qui sont programmées.
Montant de ces deux opérations : 850 000€.
À noter
Foot : les terrains synthétiques font leur mue
Les interrogations relatives aux techniques employées pour réaliser les terrains synthétiques (avec des granulats issus du recyclage de pneus, procédé dit SBR) ont amené la Ville de Nantes, en décembre 2017, à suspendre tout projet nouveau et à saisir les ministères compétents et l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) afin que les risques potentiels soient étudiés.
Dans sa note du 29 août 2018, l’ANSES a précisé que : « les études existantes concluent à un risque peu préoccupant pour la santé et évoquent des risques potentiels pour l’environnement. » L’ANSES n’a, dans sa note, pas préconisé l'arrêt de l’utilisation de ces granulats en « SBR ».
Pour autant, la Ville de Nantes a fait le choix : « d’écarter ce procédé pour la création de nouveaux terrains ou la réfection de terrains existants. » Les directions de la santé publique, du SEVE et des Sports de la Ville ont travaillé ensemble à rechercher des solutions alternatives permettant de répondre à l’ensemble des enjeux : santé environnementale, impacts sur l’environnement et pratique sportive. Elles ont passé en revue les différents procédés techniques proposés actuellement aux collectivités.
« Au regard des éléments recueillis, il apparaît que les terrains élaborés sur la base d’un remplissage avec du liège ou autre matériau naturel constituent aujourd’hui la solution adaptée » précise la Ville.