Environnement : quelles compensations ?
Le chantier de la porte de Gesvres s’étend 10 hectares, avec un inévitable impact sur l'environnement. Pour mettre en œuvre des mesures d’accompagnement ou compensatoires, Vinci Autoroutes s’est adjoint les compétences d’un bureau d’étude spécialisé. Là où les voies de circulation sont encaissées – notamment sur le périphérique nord –, l’opérateur a recours à la technique des « talus raidis » : « Les pentes sont plus accentuées, ce qui limite le défrichage sur les hauteurs », explique Eric Bon. Les emprises des anciennes voies seront décaissées et « renaturées ». Des zones humides vont être restaurées en veillant à « améliorer leurs fonctionnalités » : « Des peupliers seront retirés, et nous planterons à la place des frênes et des aulnes ». Au total, l’aménagement paysager prévoit 260 000 plantations sur 20 hectares, « en les intégrant du mieux possible dans le paysage actuel ».
D’autres mesures visent plus spécifiquement à préserver la biodiversité animale : pose d’une bâche de 3 km de long le long du chantier pour protéger la faune, pêche d’amphibiens avant leur réintroduction dans des mares restaurées, aménagement de sites de ponte pour les reptiles, préservation des chauves-souris, déplacement d’un arbre servant d’abri à des coléoptères…
Plus d'infos sur le chantier de la porte de Gesvres sur le site dédié.