Des commandos marine à la course au large, il n’y a qu’un pas. Philippe Hartz est assurément l’un des visages à suivre de la 53e édition de la Solitaire du Figaro qui s’élance de Nantes, samedi 20 août. Le solide gaillard de 40 ans, au large sourire, navigue sous la bannière de la Marine nationale et de la Fondation de la mer avec un objectif : faire rayonner l’institution militaire. Mais ce n’est pas sans une pointe d’émotion que le premier maître, ancien nageur de combat - la fine fleur de la Marine - fête sa deuxième participation à la Solitaire. « C’est tout un symbole de prendre le départ de Nantes, devant la famille, les copains », révèle celui qui a grandi à Basse-Goulaine.
L’Erdre, une « rivière magique »
Philippe Hartz a plongé dans l’univers de la voile à 7 ans et la révélation fut immédiate : « J’ai rapidement compris que c’était une discipline pour moi ». Licencié très tôt au SNO Nantes, il a fait ses premières armes sur l’Erdre, « une rivière magique et une superbe école ! ». Jeune marin, il fréquente des espoirs de la voile nantaise comme ses amis Adrien Hardy et Pierre Leboucher. « Je suis un héritier du plan voile de la Ville de Nantes. Sans lui, je ne suis pas sûr que j’aurais pu avoir la même trajectoire. »
Après 2021 et une 30e place en tant que bizuth (première participation), Philippe Hartz souhaite désormais s’installer dans le top 10 avec quelques arguments en poche. « Il y a beaucoup de parallèles à faire entre cette course et ma carrière militaire. Les valeurs sont identiques : il ne faut rien lâcher, être combatif. Pour moi, c’est quelque chose de naturel. » Mais il sait que le challenge sera de taille : « Sportivement, c’est certainement la course au large la plus difficile. »
Jeudi 25 août, pour la première étape entre Nantes et Port-La-Forêt, Philippe Hartz s'adjuge la 3e place après 3 jours et un peu plus de 18 heures de course !
La Solitaire du Figaro, du 21 août au 8 septembre.
Suivi de course sur lasolitaire.com