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À savoir
Améliorer la santé des habitants et réduire les inégalités en santé. C'est l'objectif de la nouvelle politique publique de Nantes Métropole présentée vendredi 23 juin. « La collectivité, à travers ses compétences (transports, aménagement urbain, transition écologique ou encore qualité des milieux, ndlr), a les clefs pour agir sur l’environnement de ses habitants », explique Martine Oger, élue métropolitaine en charge notamment des questions de santé. Mais concrètement, quelles en sont les actions ? Mener des campagnes de sensibilisation sur la qualité de l’air, de l’alimentation, élaborer un guide de la santé mentale métropolitain, prévention dans les entreprises, à destination des publics précaires en sont quelques exemples. Un soutien à la recherche et l'innovation y est aussi intégré.
Comme chaque année, le Conseil métropolitain était invité à présenter et à voter le compte administratif, c’est à dire le calcul des recettes et des dépenses réelles (au centime près) réalisées l’année précédente. Malgré les premiers effets de la crise énergétique et de la forte inflation, la Métropole a gardé sa stratégie en 2022 : investir massivement pour offrir un service public de qualité et de proximité sur l’ensemble des 24 communes. Au total, 366,2 Millions d’euros ont été investis (soit 541€ par habitants), notamment pour les transports collectifs, le stationnement, l’habitat et l’eau. Cette politique d’investissement était possible grâce à des finances saines : la métropole possède un niveau d’épargne satisfaisant (23,4 % d’épargne brute), une capacité de désendettement de 4,1 ans. Si bien que 66% des investissements réalisés en 2022 ont été couverts par des moyens propres à la collectivités (épargne, autofinancement, hausse des recettes…) ce qui a permis de limiter le recours à l’emprunt.
Face à la crise du logement (4 millions de mal-logés et 330 000 personnes sans domicile à l'échelle nationale, d’après la Fondation Abbé Pierre), la Métropole lance un plan de relance de la construction. Concerté avec les acteurs du logement, il est bâti autour de 5 grands engagements :
Les 69,9 millions inscrits au Programme pluriannuel d’investissement (PPI) 2021-2026 seront abondés de 20 millions d'euros sur trois ans pour la construction de logements sociaux.
C’est l’un des plus gros chantiers du mandat : le nouveau CHU qui se construit sur l’île de Nantes va libérer l’Hôtel-Dieu de ses fonctions hospitalières d’ici fin 2026. Pour imaginer l’avenir de ce grand bâtiment en plein cœur de la ville, le Conseil métropolitain a mandaté la SAMOA, l’organisme qui accompagne la collectivité sur l’aménagement de l’île de Nantes. Charge donc à la structure de poser un diagnostic, d’étudier les différentes pistes de reconversion et de s'assurer que le projet arrive à son terme dans les meilleures conditions. Le cahier des charges ? Proposer une reconversion exemplaire en matière de transition écologique (création d’un grand parc nourricier), rechercher une diversité d’usages et d’activités (ouverture sur la Loire et les quartiers) et laisser une place à la nature et à la biodiversité. Pour enrichir la réflexion bien en amont par des idées de jeunes architectes, d’urbanistes et de paysagistes, Nantes Métropole a présenté ce site au concours Europan (réservé aux moins de 40 ans).
Métamorphose en vue pour le Muséum d’histoire naturelle de Nantes. Les élus métropolitains ont acté une réhabilitation d’envergure qui fera passer les surfaces d'exposition de 3 300 m² à 5 000 m². L'ambition est d'atteindre les 300 000 visiteurs, contre 200 000 en 2023, ce qui ferait de l'établissement nantais le 2e Muséum français après Paris. Les travaux prévus de 2025 à 2028 représentent un investissement de 46 millions d’euros. Ils sont aussi l’occasion de repenser le positionnement et l’identité de l’établissement comme acteur majeur d’une société prête à relever les défis liés au climat, à la biodiversité et à la transition écologique.
Pour favoriser le développement du sport de haut niveau, Nantes Métropole mène une politique ambitieuse en investissant dans la création et la modernisations d’installations sportives pour répondre aux besoins des athlètes. Objectif : leur offrir les meilleures conditions d’entraînement et de préparation. Tout en permettant à tous les habitants d’accéder aux pratiques sportives. La création d’une piscine métropolitaine dans la ZAC Pirmil-Les-Isles à Rezé, actée en décembre 2021, illustre cette volonté. Le conseil métropolitain approuve le programme de cette opération, de l’enveloppe financière prévisionnelle et du lancement d’un concours restreint de maîtrise d’œuvre.
L’ouverture prévisionnelle de cette piscine se fera pour la rentrée scolaire 2028/2029, à Rezé, au sein de la ZAC Pirmil-Les-Isles.
La Coupe du monde de rugby puis les JO : en 2023 et 2024, Nantes va vivre de grands moments de liesse populaire. Pour organiser aux mieux ces deux événements, le stade de la Beaujoire va être mis à disposition. Le FC Nantes, en sa qualité d'exploitant, va assurer le fonctionnement de l'enceinte et un marché de prestations va être lancé : entretien technique, nettoyage, sécurité etc. Des conventions sont ainsi passées avec le Groupe d'intérêt public (GIP) France 2023 et Paris 2024.
Les cours d'eau du bassin versant (ensemble de la surface recevant les eaux qui circulent naturellement vers un même cours d'eau, ndlr) de l'Erdre sont à ce jour classés en état écologique moyen ou mauvais. Pour y remédier, Nantes Métropole s'engage dans le Contrat Territorial Eau qui y est consacré sur la période 2023-2025. La Métropole contribuera à hauteur de 3,7M€ pour la restauration du Gesvres, du Cens et du Charbonneau, avec par exemple des travaux de restauration morphologique du Cens sur 2 km au niveau du Pont du Cens, en 2024. Des travaux également financés par l'agence de l'eau Loire-Bretagne finance à hauteur de 1 779 735 €, le Département de Loire-Atlantique à hauteur de 594 911 € et la Région Pays-de-la-Loire à hauteur de 373 340 €.