Fêtes de fin d’année : la police municipale et l'Unité métropolitaine sur le pont

Pour que chacun puisse faire ses achats en toute tranquillité, les effectifs de la police municipale sont renforcés pendant toute la période des fêtes. Depuis le 21 novembre et jusqu’au 31 décembre, ce sont ainsi trois équipes de 3 agents qui sont déployées en permanence dans trois lieux clés : le marché de Noël, l’Autre marché et le croisement des tramways de la place du Commerce, en collaboration avec la police nationale. Les dimanches, un service exceptionnel est maintenu avec au moins 12 policiers municipaux et 10 agents de l'Unité métropolitaine des transports en commun (UMTC). Un renforcement est prévu lors des dimanches d’ouverture des magasins.

« Depuis le début du dispositif, on constate une forte fréquentation, notamment les week-ends, c'est très positif, témoigne Jérôme Huberdeau, chef de service à la police municipale nantaise. Et pour le moment, ça se passe bien, on a seulement dû faire une interpellation sur le marché de Noël ».

« Vigilance accrue »

Mais concrètement, quels sont les objectifs de ce dispositif reconduit chaque année ? « On s’assure que les équipements anti-intrusions sont bien en place, qu’il n’y a pas de véhicules dans le périmètre de sécurité, auquel cas nous effectuons des mises en fourrière. Nous faisons le lien avec les agents de sécurité pour rappeler les consignes et nous nous tenons à la disposition des habitants », explique Thierry Baudoin, le directeur adjoint de la police municipale. Car avec le passage au niveau « urgence attentat » l'an passé, « une vigilance accrue » est de mise. Sur la voie publique mais aussi dans les transports en commun : « deux équipages de l'UMTC les sécuriseront, dans le centre-ville mais aussi en périphérie ».

Et après Noël, le réveillon de la Saint-Sylvestre sera lui aussi particulièrement surveillé. 55 policiers municipaux et agents de l'UMTC seront sur le pont, de 20h jusqu’à 2h du matin. Une trentaine ensuite, « jusqu'à environ 3h, cela va dépendre de l'activité », conclut Jérôme Huberdeau.