Adopter des éco-gestes au travail

Publié le 09 sept. 2025

Dernière mise à jour 09 sept. 2025

Un salarié sur trois travaille dans un bureau et y passe en moyenne 218 jours par an. L’adoption d’éco-gestes au travail aura un impact d’autant plus fort qu’ils se généralisent !

Diminuer son impact numérique

  • © Rodolphe Delaroque

Le numérique représente 11 % de la consommation électrique nationale et 4,4 % de l’empreinte carbone de la France. Ce dernier chiffre pourrait tripler d’ici 2030 notamment à cause de l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle (IA). Quelques gestes simples peuvent être adoptés :

  • Protéger son téléphone professionnel avec une coque et autres systèmes de protection pour le préserver car la fabrication a une empreinte carbone beaucoup plus élevée que l’utilisation. L’idéal étant encore d’avoir une double SIM pour avoir deux téléphones en un.
  • Passer au matériel reconditionné. Les entreprises locales AfB shop ou Modixia ont des solutions pour les professionnels.
  • Limiter l’usage de l’IA à l’essentiel. L’empreinte carbone de l’IA est importante en termes de consommation d’eau, d’électricité et de ressources naturelles pour fabriquer les équipements nécessaires. Elle peut également être dangereuse si des données sensibles ou confidentielles sont partagées. Il vaut mieux éviter les IA génératives pour les images et vidéos, de nombreuses banques en proposent, libres de droit ; préférer les IA spécifiques aux IA génératives ; continuer à utiliser un moteur de recherche plutôt qu’une IA.
  • En télétravail, les réunions se commencent en visio pour se dire bonjour mais les caméras peuvent s’éteindre ensuite. Et l’ordinateur aura moins d’impact connecté en filaire à la box.
  • Paramétrer son ordinateur pour activer le mode économies d’énergie, le débrancher tous les soirs, se désabonner des newsletters inutiles, alléger les pièces jointes, utiliser les espaces de partage de l’entreprise, nettoyer sa boite mail, créer des favoris… Tous ces gestes qui paraissent minuscules sont utiles à grande échelle.

Les petites économies de tous les jours

  • L’hiver, baisser le chauffage à 19°C et ramener le gilet de mamie ou le pull en laine.
  • L’été, utiliser la climatisation uniquement si la température dépasse 26°C.
  • Éteindre les lumières (c’est la base mais qui ne voit pas de nombreux bureaux vides allumés en se promenant dans la rue en fin de journée ?)
  • Amener ses contenants pour le repas du midi à emporter. De plus en plus de restaurants l’acceptent et Les boites nomades ont même créé une offre pour.
  • Trier correctement ses déchets. Les entreprises ont l’obligation de mettre en place une collecte pour qu’ils soient recyclés.

Changer de mobilité

  • © Rodolphe Delaroque

Les déplacements domicile-travail représentent 13 % des émissions de gaz à effet de serre des transports (98 % pour la voiture). Les trajets se font aux trois-quarts en voiture, le plus souvent en solo.

  • Pour moins de 5 km de trajet, le vélo est aussi rapide, voire plus, que la voiture en ville. Sport, économies, que des avantages ! Vélo en libre service, location de vélos électriques, longtail, cargos… aides financières pour acheter un vélo, l’offre de Naolib permet de contenter chacun et chacune.
  • Le forfait mobilités durables est déployé dans beaucoup d’entreprises, elle est cumulable avec la prise en charge à 50 % des abonnements de transports. Entre 100 et 300 € de plus par an pour pédaler, covoiturer, autopartager…
  • Essayer le covoiturage avec Naolib’ Covoit’ pour faire des économies et profiter d’un moment convivial.

Embarquer son entreprise

Tout seul dans son coin, ces gestes ont peu d’impact, embarquer le plus grand monde sera plus efficace. Ateliers collectifs, formations, sensibilisation, pression sur les dirigeants pour développer la RSE… tous les moyens sont bons, il faut oser !