L'essentiel du conseil municipal du 5 décembre 2025
A la découverte des arbres remarquables de Nantes
Dernière mise à jour 05 déc. 2025
Ils sont des témoins de l'Histoire ! Partez à la découverte de quelques-uns des plus beaux arbres remarquables de la métropole et découvrez leur environnement.
Les camelias
Nantes
La plus grande collection de camélias de France est à Nantes ! Au départ cultivés en intérieur, c’est Ferdinand Favre, industriel et ancien maire de la ville (de 1832 à 1865), qui a eu l’idée de leur apprendre à s’habituer au froid en faisant des croisements et hybridations. Rouge, rose, blanc, parfois jaune… Nantes compte plus de 1 300 variétés, à retrouver au Jardin des plantes, à l’arboretum du cimetière-parc, dans les parcs de Procé, de la Gaudinière et de la Beaujoire, ainsi que dans de nombreux jardins privés. Au 18e siècle, un camélia coûtait très cher (l’équivalent de 30 000 € !), en posséder un était un signe ostentatoire de richesse. C’est la raison pour laquelle on en retrouve dans les grandes propriétés nantaises.
Un tilleul argenté
Rezé
Identifiable grâce à ses feuilles aux reflets argentés et en forme de coeur, ce spécimen situé dans le parc de Praud à côté des jeux pour enfants suscite la curiosité des passants avec son tronc fendu en deux parties séparées par un creux en leur centre.
Ligne 30. Arrêt La Carrée.
Le sophora japonica d’Audubon
Couëron
L’été, ses jolies fleurs blanc crème attirent des centaines d’abeilles. Planté dans la cour de la maison des Tourterelles, cet « arbre à miel » ne manque pas d’allure ! Avoisinant les 30 m, il serait contemporain du naturaliste couëronnais Jean- Jacques Audubon et aurait plus de 200 ans. « On a retrouvé une lettre qu’il a adressée à son père indiquant qu’il lui envoyait 19 espèces de graines. Tout porte à croire que cet arbre provient d’une de ces graines », explique Jean-Louis Lavigne, héritier de la famille.
Lignes 71 et 91. Arrêt Port-Launay.
Le pin parasol de la Bégraisière
Saint-Herblain
Reconnaissable à sa silhouette en forme de parasol, caractéristique des paysages méditerranéens, le pin parasol du parc de la Bégraisière, à proximité de la médiathèque, est un repère visuel pour tous les promeneurs. Devenu l’emblème du cours Hermeland, il voisine avec d’autres arbres remarquables dans le parc : plusieurs chênes, dont l’un présentant un tronc de 1 m de diamètre, un noyer noir et un platane.
Lignes C6 et 59. Arrêt Hermeland.
Les magnolias
Nantes au Jardin des Plantes - Magnolia grandiflora
Il constitue l’ossature du jardin des Plantes. Arrivé pour la première fois en Europe en 1711 à Paimbœuf puis à Nantes. Son parfum est cité par l’écrivain Julien Gracq. Son nom lui a été attribué en hommage à Pierre Magnol, célèbre botaniste. Il est aujourd’hui présent dans nos parcs, jardins et boulevards et peut atteindre 20 mètres de haut.
Nantes au Jardin des Plantes - Le magnolia d’Hectot
Avec 2,30 m de circonférence de tronc et 200 ans au compteur, il et demeure le plus gros magnolia à grandes fleurs de la région ! Considéré comme le doyen du Jardin des plantes, cet individu n’est plus celui d’origine. Son prédécesseur aurait été acquis en 1807 par Jean-Alexandre Hectot, directeur de ce parc de 1803 à 1820, et proviendrait d’une marcotte prélevée sur celui de la Maillardière, premier magnolia introduit en France.
En savoir plus sur l'histoire du Jardin des Plantes.
Lignes 1 et 12. Arrêts Gare nord et Trébuchet.
Nantes dans la cours Cambronne
Les magnolias sont témoins de l'histoire du lieu.
En savoir plus sur l'histoire du cours Cambronne.
Pin de Wollemi
Nantes au Jardin des Plantes
Découvert par hasard en 1994 dans un canyon isolé du Parc National de Wollemi en Australie, cet arbre est aujourd’hui l’un des plus rares du monde. Il fait partie de la famille des Araucariacées, dont l’origine remonte à 200 millions d’années. En 2009, le jardin des Plantes a accueilli plusieurs spécimens pour participer au plan de sauvegarde du gouvernement australien. Le Pin de wollemi planté au Jardin des Plantes de Nantes n’est donc pas remarquable par son âge, mais par sa rareté. On en trouve moins d’une centaine dans le monde.
Le Châtaignier de l'Eraudière
Nantes au square de la Mée
Le châtaignier de l’Eraudière au square de la Mée aurait entre 800 et 1200 ans selon les sources. Il mesure 15 mètres de haut et 12 mètres de large. Avec ses deux grandes branches tentaculaires, il ressemble à une sculpture vivante !
Ligne C6. Arrêt Éraudière
Un châtaignier pluri-centenaire
La Chapelle-sur-Erdre
Vestige d’une activité agricole révolue, le plus vieil arbre de la commune veille aujourd’hui sur un sentier de randonnée le long du Gesvres. Au départ du parking rue Mendès-France, juste avant le Pont-de-Forge, il faut marcher quelques minutes pour découvrir ce vieux châtaignier ridé en lisière de boisement, entouré de jeunes chênes. Sa morphologie tourmentée trahit un âge respectable.
Lignes 86 et 96. Arrêt Mongendrière.
Un cyprès chauve atypique
Vertou
Planté vers 1750 et avoisinant les 25 m, ce cyprès chauve en forme de cône situé à l’angle du boulevard Auguste-Priou et de la route de la Gare ne passe pas inaperçu. Sa particularité ? Ses branches charpentières réparties en tronc à la verticale qui forment de magnifiques angles droits !
Ligne 60. Arrêt Par Bel Air.
Un inventaire des arbres remarquables
Un inventaire est en cours pour caractériser les arbres remarquables et les localiser. Un arbre remarquable se distingue par ses caractéristiques suivantes :
- sa rareté botanique ;
- son âge ;
- ses dimensions ;
- le rôle qu’il a joué en tant que témoins d’événements historiques ;
- le fait d’avoir été planté en hommage à une personne…
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