Ils étaient 60 000 l’an dernier au Dresny-Plessé pour la traditionnelle Fête de la vache nantaise. Cet événement, qui a lieu tous les quatre ans,célèbre les races locales, avec pour emblème la vache nantaise, qui a failli disparaître mais renaît aujourd’hui grâce à des éleveurs passionnés. Il trouve une déclinaison dans cette édition des Tables de Nantes.
« Un village paysan va s’installer à côté de la cantine, résume Richard Baussay, chargé de promotion culinaire au Voyage à Nantes. Ce sera un salon de l’agriculture à notre façon, avec des animaux, et où l’on pourra rencontrer des agriculteurs pour parler de leur travail.»
Bienvenue à l’Université paysanne
Les Nantais et habitants de la Métropole pourront également assister aux échanges de l’Université paysanne, un concept imaginé par les organisateurs de la Fête de la vache nantaise où deux paysans, un local et un issu d’une autre région, un artisan ou un cuisinier, et un grand témoin sociétal débattent autour d’un sujet en lien avec l’agriculture. Trois échanges seront proposés au fil de la journée, qui se conclura à 18h par une intervention du philosophe Paul Ariès.
Une nouvelle déclinaison de la Cantine du Voyage à Nantes sera proposée, cette fois investie par l’Alliance des cuisiniers slow food. Pour un menu savamment composé à base de produits issus de l’agriculture paysanne. 11 euros le midi, 14 euros le soir.
En parallèle, les ateliers du goût slow food organisé par les Petits Beurré nantais, proposeront des conférences dégustation autour d’un produit, en présence d’un producteur. Et des visites de restaurants et de commerce engagés seront proposés dans le cadre des Escapades des Tables de Nantes. On pourra enfin découvrir la ferme urbaine l’Agronaute, installée dans l’ancien MiN.