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Philomelos, une soirée en soutien aux migrants

ActualitésPublié le 03 mai 2019

Lundi 13 mai, Stereolux accueille la 2e édition de ce rendez-vous musical, qui voit une trentaine d’artistes se mobiliser pour les associations soutenant localement les personnes migrantes.

Le saxophoniste nantais François Ripoche.
Le saxophoniste nantais François Ripoche.

L’idée lui est venue après avoir vu un documentaire sur Lampedusa, l’île italienne au large de la Tunisie qui a vu arriver des milliers de migrants sur son sol. Le saxophoniste nantais François Ripoche s’est alors mis en tête de mobiliser ses pairs musiciens pour apporter une aide aux exilés. « Quand on est boulanger, on peut faire du pain. Quand on est musicien, on fait de la musique ! » résume-t-il. En 2017, le collectif Philomelos voit le jour. Une première soirée de soutien permet de récolter 9 000 € au profit des associations œuvrant pour les jeunes personnes migrantes. La 2e édition est programmée lundi 13 mai, avec la même philosophie généreuse et le soutien de la Ville de Nantes et du Conseil départemental de Loire-Atlantique.

Six formations vont se succéder sur la scène de Stereolux, qui s’est fortement engagée sur l’événement. « Chacune jouera 20-25 minutes », précise François Ripoche. Après les accents balkaniques de la fanfare Le Spectre d’Ottokar, viendra un trio jazz emmené par Guillaume Hazebrouck, Louis Sclavis et Julien Stella. Puis place à la bossa, avec Héléna Noguerra, accompagnée par un trio mis sur pied pour l’occasion. Ambra Senatore, directrice du Centre chorégraphique national de Nantes, dansera sur une partition classique interprétée par Ulysse Aragau et Lucie Berthomier, avant une improvisation de François Ripoche et Philippe Katerine. Pour conclure la soirée, Malted Milk et sa soul-funk énergique.

« Le propos, explique le musicien, c’est avant tout d’informer sur les associations, ces bénévoles peu connus qui font le travail au quotidien. Dans un second temps, c’est de récupérer de l’argent pour elles et enfin, c’est être rigoureux sur le plan artistique ». Ces associations locales – écoles Jem et Hors les Murs, Smir, Diyen Latigé, Safe Migrants Nantes et Espace Tamo – s’occupent aussi bien d'apprentissage du français que d’aide juridique et administrative, ou du logement des migrants.

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