L’arrivée de l’automne est toujours l’occasion pour la Semitan (société qui gère les transports en commun dans l’agglomération nantaise) de lancer une campagne de sensibilisation pour un bon partage de l’espace public entre les différents modes de transports. « Avec le raccourcissement des jours et l’augmentation de la pluie, la visibilité baisse donc le risque d’accident entre tramways, bus, voitures, cyclistes et piétons augmente », explique Pascal Bolo, président de la Semitan.
Arrêt au feu rouge clignotant
Depuis le 8 octobre, deux affiches incisives, visibles sur des panneaux publicitaires à l’intérieur et à l’extérieur des tramways et bus, rappellent l’importance de respecter l’arrêt aux feux rouges clignotants et aux abords des voies, mais aussi de rester vigilant lorsque l’on écoute de la musique ou que l’on utilise son téléphone.
« L’enjeu majeur de la Semitan est de protéger tous les utilisateurs de la route, nos clients et nos salariés », précise Olivier Le Grontec, directeur général de la société de transports. Les chiffres d’accidentologie 2018 sont encourageants avec 3% de collisions en moins, 10% de baisse seulement sur les tramways et moins 30% avec des piétons. Dans certains cas, les accidents voyageurs ont augmenté mais ils sont liés au freinage d’urgence qui permet d’éviter la collision avec un tiers extérieur. »
Ne pas coincer les portes et se tenir
Bien se tenir pour éviter les chutes ainsi que ne pas coincer les portes sont deux autres messages que la Semitan veut faire passer dans sa campagne de sensibilisation. Entre le 14 et le 19 octobre, des dépliants seront aussi distribués aux cyclistes et piétons avec des conseils pour marcher et pédaler en toute sécurité. Cette année encore, la société de transports en commun participera au côté de Place au vélo à l’opération « Cyclistes, brillez ! » du 4 au 10 novembre en informant et distribuant des gilets fluos « Bien vu ! »
« L’éducation, la formation et la compréhension mutuelle fonctionnent mieux que le répressif pour que tous cohabitent sur l’espace public, affirme Pascal Bolo. Certains opposent en permanence les modes de transports, pour ma part je défends un partage harmonieux et paisible. »