À noter
Du 6 mai au 28 juin 2018.
Inscriptions (jusqu'au 15 avril)
Plus d'informations par mail : filiere-numerique@me-metropole-nantaise.org
Dans le numérique, tout va vite, parfois même très vite. Anne-Hélène Plévin et Adeline Fruneau peuvent en témoigner. Il y a un an, les deux jeunes femmes ne travaillaient pas dans le secteur. Aujourd'hui, elles y tracent leur route, chez iAdvize (marketing conversationnel) pour la première, chez Connexing (revendeur de matériel green IT) pour la seconde. Une reconversion expresse qui doit beaucoup à Digital job ambition (DJA). Ce programme, piloté par la Maison de l'Emploi et coconstruit avec les entreprises numériques du partenaires, propose depuis 2017 à une quinzaine de candidates de découvrir les métiers du numérique et de s'y former, mais aussi de mettre un pied dans cet écosystème en quête perpétuelle de compétences.
"L'an dernier, j'ai dû me faire opérer du dos, et je ne pouvais reprendre un poste à 35h, raconte Adeline Fruneau, qui était alors commerciale dans le prêt à porter. Et la semaine où je devais être licenciée, je suis passée devant l'affiche de DJA dans la rue. Il me manquait clairement la compétence digitale, qui est indispensable aujourd'hui. Je l'ai pris comme un signe du destin, deux jours avant la date limite de dépôt des candidatures."
Digital job ambition correspond à nos valeurs, le courage, la capacité à se remettre en question… C'est pour nous un bon vivier de recrutement : les personnes qui en sortent sont assez déterminées, avec des valeurs humaines qui nous correspondent. Et puis l'autre intérêt pour l'entreprise, c'est que cela nous permet de rentrer dans un réseau, de rencontrer d’autres entreprises, d’autres personnes.
"Ce que j’attendais de DJA, c’était de m’aider à me positionner, j’étais incapable de mettre un titre sur mon CV, confie pour sa part Anne-Hélène Plévin, qui avait jusqu'à présent navigué entre le design et la communication. Je ne me sentais pas légitime, je manquais cruellement de confiance en moi."
En mai dernier, les deux jeunes trentenaires intègrent le programme. "DJA, ce sont des ateliers d’initiation et de découverte des métiers du numérique au sein des entreprises, résume Adeline Fruneau. On a fait de l'initiation au développement, à l’UX (expérience utilisateur), du coaching personnalisé..."
Pendant deux mois, le rythme est soutenu. "Sur le moment, c’est dense, avoue Anne-Hélène Plévin. Il faut capitaliser sur les rencontres, ne pas hésiter à prendre un peu de recul sur les semaines qui suivent, mais battre le fer tant qu’il est chaud. Le numérique, c'est très vaste, tout est à construire. Les métiers évoluent très vite. Si on a une personnalité qui a le goût du challenge, de la remise en question, c’est parfait." Dès septembre, elle est embauchée en CDI par iAdvize en tant que "customer success strategist", c'est à dire cheffe de projet digital.
Quant à Adeline Fruneau, elle est aujourd'hui en alternance chez Connexing en tant qu'attachée commerciale et marketing, et à l'école Webstart. "Ce n’est pas toujours rose, une reprise d’étude ce n'est pas facile, concède-t-elle. Ça a demandé quelques sacrifices, du travail, de l'investissement. On s'accroche !" Son directeur marketing l'assure, un contrat l'attend au terme de sa période d'alternance. Une issue fréquente pour les pensionnaires de DJA : l'an dernier, sur les quinze participantes, cinq ont trouvé un contrat, cinq sont en formation, et 2 ont créé leur entreprise.
À noter
Du 6 mai au 28 juin 2018.
Inscriptions (jusqu'au 15 avril)
Plus d'informations par mail : filiere-numerique@me-metropole-nantaise.org