Juste à la lisière de la ville de Nantes, entre les dernières maisons et le périphérique, se nichent les 93 parcelles de jardins familiaux des Chaupières, dont dix ont été créées l'été dernier. Ici, chacun cultive son petit bout de terre à sa façon : les rangs de poireaux au cordeau jouxtent un joyeux mélange de fleurs, légumes et plantes aromatiques, un vaste carré de patates voisine avec un terrain presque nu où pointent seulement quelques jeunes pousses... Fèves, bourrache, pois, roses ou fraisiers... Les cultures de végétaux sont aussi proches et différentes que les cultures de ceux qui les entretiennent.
Une plancha connectée
Désormais, les « jardiniers du dimanche » (mais la plupart viennent bien plus d'une fois par semaine !) ont à leur disposition un espace de convivialité incluant — insolite au milieu de toute cette nature — une plancha connectée Cooxy, qui s'allume avec un smartphone... Mais aussi un local tout neuf, avec grande table, bureau et cuisine équipée : « C'est pratique pour nos réunions, se réjouit Michel Bauthamy, président de l'association des jardins familiaux de Nantes, qui gère onze sites dans la ville. Et le bureau nous facilite bien la tâche pour les formalités administratives. » Autres nouveautés : un verger collectif, une zone de pâture pour l'hivernage des vaches highland qu passent l'été à la Petite Amazonie ; un local de stockage aménagé, et la restructuration du parking. Les sanitaires communs ont pour leur part été rénovés.
1 209 parcelles à Nantes
Les jardins familiaux des Chaupières sont l'un des 73 sites de jardins collectifs nantais, dont 28 jardins familiaux et 45 jardins partagés, soit 1 209 parcelles. Le quartier Doulon-Bottière compte 275 parcelles répartis entre les Chaupières, le parc potager du Croissant, le jardin des Collines et celui des Épinettes, plus quatre jardins partagés. Tous sont des lieux d'échanges, de convivialité autour de la passion potagère. Ils sont régis par une charte garantissant le respect de l'environnement. Plébiscités par les urbains en mal de verdure, ces espaces sont très convoités : après inscription sur la liste des demandeurs, il faut patienter trois à quatre ans avant de manier la bêche…