Le festival Aux heures d’été se réinvente

Vous avez dû faire face à des nombreuses incertitudes au moment de l’organisation du festival. À quoi doit-on s’attendre pour cette édition ?

« Ce fut une période difficile avec des annulations en série, de festivals mais aussi de tournées d’artistes. On a finalement réussi à recomposer quatre semaines de festival, en rapatriant une partie de la programmation dans les douves du château, notamment ce qui était programmé cours Saint-Pierre ou dans le Val de Chézine. »

Quelles sont les nouveautés ?

« Le festival reste gratuit mais la réservation est obligatoire, sur internet ou par téléphone (voir plus bas) car nous sommes obligés de fixer des jauges. Chaque semaine est mise en réservation dix jours avant, afin que ça tourne et que tout le monde puisse se procurer des places. Par ailleurs, aucun artiste ne vient de l’étranger cette année, la programmation va permettre de mettre en avant toute la diversité artistique en France.»

Quelles sont les mesures sanitaires mises en place ?

« Le port du masque est obligatoire. On invite aussi le public à venir avec sa serviette. Les emplacements seront signalés par des cerceaux posés au sol. Toutes les dispositions sont prises pour garantir la sécurité de toutes et tous ».

Aux heures d’été se distingue par une programmation à la fois riche et exigeante. Quels sont les temps forts à ne pas manquer ?

«Concerts, spectacles pour enfants, cinéma en plein air... Il y a 20 rendez-vous pour tous les publics à découvrir ! Parmi les temps forts, citons Étienne Cabaret et Christophe Rocher qui forment un duo de clarinettes de haute volée (28 juillet), le quartet à cordes Odeia qui puise dans de nombreuses influences (4 août), le spectacle interactif pour enfants interprété par le conteur Gabriel Kinsa (5 août), le jazz asiatique très tonique de Peemaï (6 août) ou encore le cinéma en plein air avec la diffusion du film culte Le Corniaud (12 août) ».